mercredi 12 décembre 2012

Contre la grippe: méditez!

La méditation n'en finit pas de faire parler d'elle!
Cette lame de fond intéresse les philosophes mais aussi les médecins et scientifiques qui scrutent régulièrement ses effets thérapeutiques à la loupe.
La dernière étude en date, publiée dans Annals of Family Medicine, démontre que la méditation permettrait d'éviter  grippe, virus et autres infections hivernales. Des chercheurs de l'université du Wisconsin-madison ont formé 3 groupes de personnes de 50 ans et plus; un groupe a suivi un programme de méditation en pleine conscience.(Ce programme " mindfullness"de méditation en pleine conscience  a été créé par le biologiste américain Jon Kabat-Zinn, et comprend une séance hebdomadaire en groupe pendant 8 semaines et 45 mn à 1 heure /jour de pratique à domicile.)
Le 2ème groupe a pratiqué des exercices physiques; et le 3ème, aucun programme spécifique.
Le tout pendant 8 semaines , à raison pour les groupes 1 et 2  de 2 à 5 heures de cours par semaine et d'une pratique de 45 mn /jour à la maison.
Les résultats démontrent une réduction importante des infections respiratoires aigües dans ces 2 groupes comparés au groupe -témoin. Les "actifs" du groupe 2 ont manqué 48% de jours de travail en moins et les "méditants" 76%.
Les scientifiques continuent de creuser cette voie...
Psychologie -magazine, Décembre 2012

mardi 11 décembre 2012

DANGER AGRUMES – De plus en plus de médicaments à ne pas consommer avec le pamplemousse

jeudi 29 novembre 2012

Indispensable ou superflu?

Depuis les années 60, le consumérisme est devenu le fer de lance des économies occidentales et, un  marketing peu scrupuleux aidant, c'est désormais un véritable mode de  vie qui a pris le dessus sur les vraies vertus de la vie: altruisme, gentillesse, persévérance, équité, humilité pour n'en citer que quelques unes.
Au lieu de se concentrer sur l'offre de soin, l'éducation, le logement,les transports durables, on a mobilisé beaucoup d'énergie pour vendre ( et acheter!) "des trucs" à consommer, à avaler vite fait puis à jeter.L'acquisition de ces "trucs" peut provoquer un certain plaisir fugitif à l'achat mais ne durera pas plus de quelques heures à quelques semaines
Le vide revient à un moment donné.
On stocke, on jette, on revend, on donne, on amasse, on mange trop,  on a même inventé le coaching pour apprendre à ranger et diminuer ce fatras.Nos choses trop souvent achetées impulsivement ( pour compenser, se rassurer, se récompenser...) finissent par encombrer nos placards, nos maisons et...nos cerveaux!
Si on s'essayait à une consommation consciente, réfléchie, écologique, responsable ..
La liberté que nous avons de consommer ce que bon nous semble est devenu un fléau et si on y réfléchit, peu de biens sont indispensables et on peut s'entrainer à une maitrise de ses achats et , par ce chemin, à une maitrise de soi qui conduise à un  plaisir durable.
Ainsi, nous nous libérons de cette société.
Bien sûr, je crois que c'est bon de se faire plaisir: les liens de l'amour et de l'amitié,la nature,les livres,le pain partagé,sans doute un toit confortable, une voiture...mais en possédant des biens matériels dans la limite de nos vrais besoins.
On pourrait  se confectionner une liste personnelle de nos choses fondamentales en étant assez lucide pour se dire que les richesses évidentes sont la santé,la liberté, le temps, la vie...

" Ce n'est pas inutile puisque c'est beau"Saint-Exupéry. Le Petit Prince.

jeudi 22 novembre 2012

Consommer et manger en pleine conscience

Ci-dessous, un passage que j'ai envie de partager , issu du livre de Jeanie SEWARD: " la voie de la pleine conscience", page 132 et suivantes.
Plus on vit consciemment, plus on mange consciemment. En matière de consommation, nous pourrions tous faire preuve de plus de conscience(....).
 Lorsque je prends une douche, je regarde ce corps dont m'ont fait don mes parents et je me pose la question: à qui appartient-il vraiment? Qui me l'a donné? En méditation, je constate que tous mes ancêtres et toutes les générations futures sont présents en lui. Quand je vois cela, je sais ce que j'ai à faire et ce que je ne "devrais " pas faire. Je réalise que je n'ai pas un moi séparé. je ne suis pas une entité distincte. je suis mes parents, je suis les générations passées et celles à venir. Donc, quoique j'absorbe physiquement ou mentalement, je le fais pour tout le monde. 
(...) S'aimer soi-même, c'est aimer ses parents et ses enfants. Dans le monde individualiste d'aujourd'hui, les gens pensent qu'ils ont le droit de vivre leur propre vie, sans avoir à répondre de rien à quiconque, mais nous n'avons pas un moi distinct. Nous sommes partie intégrante des générations passées et futures et de tous les êtres vivants. Nous sommes reliés aux nuages, à la pluie, à la terre parce que nous les avons absorbés dans la nourriture que nous mangeons. L'eau que nous buvons et l'air que nous respirons font partie de nous et de tout le cosmos. Donc, en gardant notre corps en bonne santé, nous contribuons à la santé de tout l'univers (...). C'est la notion d'inter-dépendance. Nous pouvons quitter la coquille de notre petit moi et voir que nous sommes reliés à chaque être et à chaque chose en ce monde.Le moindre de nos actes à une influence sur toute l'humanité.
(...) Nous sommes ce que nous mangeons. Nous sommes obligés de boire et de manger. Toutefois, nous pouvons le faire en conscience. On peut être en contact avec la nourriture. On peut lui témoigner de la reconnaissance. Nous pouvons tous faire l'expérience d'un repas en conscience: remercier, nommer les aliments par leur nom comme nommer une pomme de terre et du coup réfléchir au cycle de sa croissance, imaginer la terre dans laquelle elle a poussé, la pluie qui l'a arrosée,  l'agriculteur, le transporteur, le commerçant... qui font tous partie de cette pomme de terre. (...)

Manger en pleine conscience, c'est faire passer la vie de la maladie à la santé. La pleine conscience traite toujours de trouver la paix en soi. N'est-ce-pas ce que la plupart des gens désirent? la paix sur Terre? Mais rappelons-nous que cela commence toujours par l'individu: par vous et par moi.

" la vraie vie n'est vécue que lorsque de petits changements surviennent "Léon Tolstoï

mardi 20 novembre 2012

Les vertus du thé

Apparu en Chine vers l'an 600 et bu depuis des millénaires, le thé est devenu une boisson très populaire. Sa richesse en antioxydants est bien connue mais il possède d'autres vertus. Un symposium a été consacré au thé le 19 septembre 2012 à Washington (DC). En voici les principales conclusions.
Tous les thés, qu’ils soient blanc, vert, noir, oolong viennent d’une plante appelée Camellia Sinensis. Les différences tiennent au degré de fermentation des feuilles : dans le thé noir ce processus est totalement accompli, alors qu’il est interrompu très tôt dans le thé vert, en exposant les feuilles à la chaleur. Les thés blanc et oolong correspondent à des états intermédiaires. Tous les thés sont cependant riches en flavonoïdes, des composés appartenant à la grande famille des polyphénols. « Les flavonoïdes représentent un tiers du poids de la feuille de thé, ce qui est très élevé, quand on considère que le thé n’amène pratiquement pas de calories, » . Pour les intervenants qui se sont succédé, la teneur en flavonoïdes et donc les bénéfices qui lui sont associés, varie considérablement selon les régions de production, les variétés, le traitement des feuilles et la manière dont le thé est infusé. Malgré tout, le thé peut être considéré comme une boisson favorable à la santé même s’il ne faut pas en attendre des miracles. 
Il est favorable à la santé cardiovasculaire
Il contribue à la souplesse des artères et à la fluidité du sang. Les études épidémiologiques montrent que par rapport aux non buveurs, les buveurs de thé ont moins d’hypertension et leur risque d’accident vasculaire est donc réduit. Dans une étude contrôlée en double aveugle, des volontaires souffrant d’hypertension ont bu une tasse de thé noir par jour ; leurs pressions diastolique et systolique s’est abaissée. Ces bénéfices ont été maintenus, même en présence d’aliments gras et sucrés qui ont tendance à faire se contracter les vaisseaux sanguins. L’étude était conduite par le Dr Claudio Ferri (université de l’Aquila, Italie). 
Il est bon pour la santé osseuse
Plusieurs études ont observé le lien entre la densité minérale osseuse (un marqueur de la santé de nos os) et la consommation de thé. En 2007 des chercheurs rapportaient que les femmes ménopausées qui boivent régulièrement du thé semblent conserver des os en bonne santé pendant plus longtemps . Une étude beaucoup plus récente a suivi un groupe de 171 femmes ménopausées souffrant d'ostéopénie (qui précède l'ostéoporose) qui ont été assignées en double-aveugle et de manière aléatoire soit à prendre 500 mg de polyphénols de thé vert soit à effectuer 3 séances d'une heure par semaine de Tai Chi soit les deux en même temps soit à prendre un placebo, tout ceci pendant 6 mois. Au terme de l'étude les femmes qui ont pris le thé vert et/ou qui ont fait du Tai Chi ont vu leur densité minérale osseuse et leur force musculaire augmenter , deux paramètres qui pourraient protéger des fractures. Le thé agirait en réduisant le stress oxydant et l’inflammation, à l’origine d’une perte de masse osseuse et de masse musculaire.
Attention à la fluorose
Le thé est une source importante de fluor. Une consommation trop importante est possible si vous êtes un amateur de thé, en particulier en conjonction avec les autres sources de fluor (dentifrices, eau du robinet, etc.). L'intoxication au fluor s'appelle la fluorose. Lorsque celle-ci touche le squelette peuvent apparaître des douleurs articulaires et des fractures malgré une densité minérale osseuse élevée. 
 Il peut améliorer vos performances intellectuelles
La consommation régulière de thé (3 à 4 tasses par jour) est associée à un moindre déclin des performances intellectuelles avec l'âge . Bien que les chercheurs ne sachent pas avec certitude quelle(s) substance(s) du thé serait responsable de ces effets, ils soupçonnent fortement les flavonoïdes d'en être responsables, via une amélioration du flux sanguin cérébral. Le bénéfice serait identique à celui du café mais sans les effets négatifs de la caféine qui peut provoquer des troubles du sommeil. 
Il pourrait vous protéger du cancer
Plusieurs études d'observation ont montré que les consommateurs de thé étaient moins susceptibles de développer un cancer . Ce bénéfice serait proportionnel à la dose consommée avec une diminution du risque pouvant atteindre 41% pour les personnes qui boivent 10 tasses par jour comparativement à ceux qui en boivent moins de 3. Les propriétés anti-cancer du thé ont par ailleurs été mises en évidence au cours d'études en laboratoire et semblent concerner plus particulièrement le thé vert, grâce à ses polyphénols. Le thé noir, plus consommé en Europe, semble moins protecteur. La consommation régulière de thé vert serait particulièrement protectrice du cancer du côlon et probablement du cancer de la peau. Lors du symposium , le Pr Alice Bender (American Institute for Cancer Research) a expliqué que "dans les études expérimentales, les composés du thé apparaissent très prometteurs pour lutter contre le cancer. Ils agissent comme antioxydants, ralentissent la croissance des tumeurs et favorisent la mort des cellules cancéreuses. Mais les preuves chez l’homme sont encore trop limitées pour tirer des conclusions fermes sur le risque de cancer. ». ( Note perso: les mêmes conclusions sont à lire dans l'ouvrage de David Servan-Schreiber: Anti-cancer) 
Il aide les malades de l'hémochromatose
L'hémochromatose est une maladie caractérisée par une surcharge en fer de l'organisme provoquant alors des lésions souvent irréparables au niveau des organes. Le principal traitement consiste à effectuer des phlébotomies (saignées) pour éliminer un surplus de fer. Une étude clinique a montré que la consommation de thé au cours des repas diminue l'absorption du fer et permet ainsi d'espacer les séances de phlébotomies, améliorant alors la qualité de vie des malades . 
Il peut vous aider à maigrir
Les composés du thé activent la thermogenèse c'est-à-dire l'ensemble des mécanismes qui permettent le maintien de notre température corporelle et conduisent à « brûler » des graisses de réserve. La caféine augmente légèrement la thermogénèse et le déstockage des graisses, mais « l’association caféine-flavonoïdes du thé (catéchines) est beaucoup plus efficace pour favoriser la dépense d’énergie et l’oxydation des graisses, même si l’effet reste limité, soit 100 calories éliminées par jour, l’équivalent de 1,3 kilos perdus en 3 mois », selon le Rick Hursel (Université de Maastricht, Pays-Bas). Cette dépense d'énergie supplémentaire peut toutefois permettre de perdre du poids comme l'ont montré plusieurs études, en particulier au niveau de la taille. L’effet sur la perte de poids serait plus marqué en ce qui concerne le thé vert. 
Il peut vous aider à déstresser
Le thé renferme un acide aminé appelé L-Théanine qui peut aider à réduire stress et anxiété en diminuant le cortisol et en augmentant l’activité d’un neurotransmetteur calmant appelé GABA. Selon des travaux préliminaires conduits par Unilever (Lipton), par rapport à la consommation d’eau, la consommation de thé favoriserait la créativité et la résolution des problèmes.
Source: laNutrition.fr

Réchauffement à + 4°

"La planète aura beaucoup de mal à soutenir un réchauffement de 4°C": Le Monde 19.11.2012 

La Banque mondiale prédit une aggravation des "pénuries d'eau" en Afrique de l'Est, au Moyen-Orient ou en Asie du Sud.

C'est une prévision des plus alarmistes.La Banque mondiale redoute une hausse de la température mondiale moyenne de 4 °C dès 2060 – bien au-delà du plafond de + 2 °C fixé par la communauté internationale.  Ce réchauffement déclencherait une "cascade de changements cataclysmiques" touchant essentiellement les pays pauvres, souligne l'institution de Washington.

Pour Jean Jouzel, climatologue et vice-président du groupe scientifique du GIEC, le changement climatique suit un "scénario dangereux, car, en l'absence de décisions politiques pour infléchir nos émissions de CO2, il risque de nous entraîner vers des valeurs extrêmes de + 6 °C d'ici la fin du siècle".
- La communauté scientifique estime-t-elle aujourd'hui qu'il n'est plus possible de contenir le réchauffement du globe à +2 °C par rapport à l'ère pré-industrielle ?
-J.Jouzel Il y a un consensus assez clair parmi les climatologues sur le fait que nous allons dépasser la barre des 2 °C de hausse de la température mondiale d'ici la fin du siècle. On se situe plutôt maintenant dans le scénario A2 du GIEC qui prévoit une augmentation de 3 °C à 4 °C des températures moyennes d'ici 2100. C'est un scénario dangereux.
Les engagements, volontaires ou contraignants, des pays sur la période 2012-2020 sont connus : –20 % d'émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 pour l'Europe –15 % entre 2005 et 2020 pour les Etats-Unis, soit l'équivalent de –3 % par rapport à 1990, et une augmentation de l'efficacité énergétique pour la Chine. Même si tous ces engagements étaient tenus, il resterait encore 15 % d'émissions en trop pour éviter de dépasser un réchauffement de la planète de 2 °C.
Au final, il faudrait d'abord diviser les émissions par trois pour atteindre 10 milliards de tonnes de CO2 en 2050 contre 35 milliards aujourd'hui, puis ne plus émettre du tout jusqu'en 2100 – c'est-à-dire compenser totalement les rejets. Le pic d'émissions de gaz à effet de serre devrait par ailleurs survenir au plus tard en 2020, ce qui n'est pas du tout la tendance actuelle, puisque les émissions n'ont jamais autant augmenté qu'au cours des dernières décennies et continuent  d'année en année.
-Quels sont les dangers qui menaceraient la planète dans le cas d'un climat plus chaud de 4 °C?
- Cette augmentation de 4 °C  représente un changement majeur et très difficile à soutenir pour la planète. On considère que les changements glaciaires et interglaciaires dans l'histoire de la Terre ont été provoqués par un changement de température situé autour de 6 °C.
Il en résultera une élévation du niveau des mers de 50 cm à 1 mètre, entraînant le déplacement de millions de personnes, des épisodes climatiques plus extrêmes, des périodes de précipitations et de sécheresse intenses, des vagues de chaleur multipliées par dix, ou encore une acidification des océans.
Les pays en développement seront en première ligne, notamment l'Afrique pour les pénuries d'eau et l'Asie pour l'élévation du niveau des mers. Toutefois, les pays développés seront aussi touchés : les sécheresses vont se multiplier dans l'ouest des Etats-Unis, les cyclones et tempêtes verront leur intensité augmenter, l'élévation du niveau de la mer touchera la Charente-Maritime, le pourtour méditerranéen ou encore le nord de l'Europe  et la France pourrait voir disparaître tous ses glaciers.
Surtout, le réchauffement se poursuivra au-delà de 2100. Avec cette trajectoire, on pourrait atteindre + 8 °C à + 10 °C en 2300. Des scénarios totalement inenvisageables commencent ainsi à émerger.
-Quelles sont les solutions pour infléchir cette tendance ?
-Les pays doivent  TOUT FAIRE pour diminuer les émissions de CO2 et non plus seulement les maîtriser. Les solutions sont connues : diviser fortement les émissions du secteur des énergies fossiles, ce qui implique de ne pas poursuivre dans le développement massif des hydrocarbures non conventionnels comme les huiles et gaz de schiste, développer les énergies renouvelables pour fournir jusqu'à 50 % de l'énergie d'ici 2050, gagner en efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment, favoriser les transports en commun,limiter les émissions de méthane du secteur agricole. Ce sont des voies à mettre en œuvre aujourd'hui de façon volontariste pour éviter de le faire de manière contrainte et dans la panique dans quelques décennies.
-Estimez-vous que la conférence sur le climat de l'ONU, dans une semaine à Doha, peut faire avancer les choses ?
-Cette conférence permettra le réel lancement de la deuxième phase du Protocole de Kyoto, qui s'établira sur la période 2013-2020. Mais elle ne concernera que 15 % des émissions mondiales, avec l'engagement de l'Europe et de l'Australie. Le principal objectif de la conférence sera donc plutôt de lancer les discussions pour un accord en  2015 de limitation des émissions de gaz à effet de serre qui intègre tous les pays. Pour l'instant, les négociations sont au point mort.
Mais l'on peut espérer des évolutions positives : le président américain B.Obama va peut-être davantage s'impliquer lors de son second mandat, d'autant plus après la piqûre de rappel qu'a constituée l'ouragan Sandy. La Chine est par ailleurs de plus en plus volontariste car elle voit dans l'écologie une voie de développement, en devenant par exemple le premier pays solaire et éolien.

jeudi 18 octobre 2012

Cancers, comprendre et combattre.

Le cancer, ou plutôt les cancers - tant ils sont différents dans les origines qu'on leur connaît, dans leurs manifestations et dans les manières dont on peut choisir de les traiter - continuent de présenter de nombreuses inconnues.
Les causes des cancers sont souvent complexes à identifier ou à isoler. Leurs mécanismes de progression et donc ceux de leur possible inhibition font l'objet de recherches scientifiques dans de multiples domaines, au même titre que la mise au point de traitements à la fois efficaces sur tous types de terrains biologiques et suffisamment inoffensifs dans leurs effets secondaires.
D'un point de vue statistique, la plus forte prévalence des cancers sur certaines prédispositions génétiques a permis de déterminer que le niveau de risque varie en fonction du génome des individus. Toutefois le déterminisme génétique ne saurait expliquer isolément le cancer et l'environnement, l'hygiène de vie et le psychisme se combinent également.
De nombreuses substances - issues notamment de l'activité humaine - sont désormais reconnues comme cancérogènes : benzène, dioxines, amiante, ... Elles sont essentiellement mises en cause dans des cas d'exposition particulièrement intense ou prolongée, essentiellement dans l'exercice de professions où ces composés sont omniprésents.

Certains facteurs de risque peuvent être maîtrisés

Sur le plan alimentaire, certains aliments transformés émanant de l'industrie agroalimentaire présentent un risque avéré. Certains additifs sont clairement recensés comme cancérogènes  et les matériaux employés pour le conditionnement des denrées alimentaires sont également à surveiller de près. Toujours dans les produits considérés à risque, une étude publiée par le Figaro a récemment fait grand bruit concernant le développement, chez l'animal, de tumeurs suite à l'ingestion répétée de certains végétaux OGM . A contrario, certains aliments semblent clairement réduire le risque de développement du cancer . L'article de Jocelyne Duchein, en seconde partie de cette Lettre d'Information, apporte plus de précision sur le sujet.
Sur le plan plus général de l'hygiène de vie, la pratique d'activités physiques est particulièrement corrélée à une moindre incidence de la plupart des cancers (colon, sein, poumon).
Intimement lié aux choix alimentaires et à l'exercice régulier, le mental semble jouer un rôle important dans le développement ou non du cancer et de manière encore plus flagrante dans sa régression lorsqu'il est diagnostiqué et traité. Toutefois restant indissociable d'une démarche thérapeutique, son influence propre peut difficilement être mesurée comme facteur explicatif.

Approches conventionnelles et complémentaires

La prise en charge conventionnelle par les milieux médicaux reste à l'heure actuelle la principale voie de traitement proposée. Une certaine circonspection s'impose cependant. D'une part, une étude parue dans la revue Nature a récemment souligné l'insuffisance des preuves d'efficacité de certaines molécules fréquemment employées . D'autre part, chimiothérapies et autres traitements cytolytiques présentent des effets collatéraux non négligeables.
Cette prudence est d'autant plus de mise que les dispositifs de dépistage restent très imparfaits et conduisent à de nombreux faux positifs, ne permettant pas de poser un diagnostic catégorique du cancer.
Les thérapies complémentaires - homéopathie, régimes, supplémentations, phytothérapie, médecine chinoise -, historiquement vues d'un mauvais œil par l'orthodoxie médicale, font pourtant partie des pistes qu'explorent de plus en plus de malades atteints du cancer. Indépendamment de l'efficacité respective de chacune de ces techniques, elles ont toutes en commun de s'intégrer pleinement dans une démarche de réappropriation des choix de santé personnels par les patients  et de contribuer, par conséquent, à une dynamique volontaire de guérison.

Pour prolonger cette lecture, ci-dessous, en références, une liste de sources pour approfondir les différentes facettes évoquées.
Références : 
1-Définition et recensement des cancérogènes sur le site Wikipédia;2 Site INRS: classification des produits chimiques cancèrogènes.3- UFC Que choisir? liste des additifs alimentaires.4- http:sante.lefigaro.fr, article sur le lien entre OGM et cancers.5-Site de l'INRA sur  recherche et cancers.6-Institiut Américain du Cancer sur le rôle de l'activité physique ( en Anglais) et site association Siel bleu7- revue Narture sur les erreursdans l'évaluation des spécialités pharmaceutiques ( en Anglais)8-Site les Echos sur l'attrait des médecines douces.

La parole aux thérapeutes: Aliments et cancers

Jocelyne Duchein, Conseillère d'Hygiène Vitale et auteur de "A propos de nous" aborde l'impact du facteur alimentaire dans le développement - et dans la prévention - de la maladie.
"QUE TON ALIMENT SOIT TON PREMIER REMEDE" affirmait Hippocrate au IVème siècle avant J.C.
Aujourd'hui, nous sommes convaincus que la prévention du cancer est aussi dans l'assiette.
Face au cancer, tous les spécialistes, cancérologues et spécialistes de la nutrition sont unanimes pour affirmer qu'en mangeant plus équilibré, on pourrait réduire de 30% le nombre de cas de cancer.
Il y a déjà 12 ans, le premier rapport du Fonds mondial de recherche contre le cancer (World Cancer Research Fund, WCRF) concluait qu'une alimentation saine et équilibrée permettrait d'éviter 100000 cancers en France, soit, au niveau mondial, 3 millions de cas !
Le docteur Serge Hercberg, directeur de l'unité Inserm U557, vice-président du comité stratégique du Programme national nutrition santé et coordonnateur de l'étude européenne Suvimax - étude de l'Inserm sur la supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants qui démontre l'importance des antioxydants dans la prévention des cancers dans ses conclusions rendues en 2003, déclare : "Si, en mangeant mieux, on pouvait déjà diminuer de 15% le nombre total des cancers, ce serait énorme. Aucun médicament n'en est capable !"
Il faut donc souligner l'importance de la précocité d'acquisition des bonnes habitudes alimentaires et l'application des règles générales anti-cancer régulièrement répétées lors des campagnes d'information auprès du public qui commencent à être bien connues :
  • - ne pas fumer
  • - limiter sa consommation d'alcool
  • - lutter contre le surpoids
  • - avoir une activité physique régulière
Il est mondialement et scientifiquement reconnu (voir le rapport du WCRF, fin 2007, présenté à Paris, par le docteur Elio Riboli, épidémiologiste à l'Imperial College de Londres et coordonnateur d'une vaste étude prospective européenne sur le cancer et la nutrition) que "la prévention des cancers passe par une stratégie nutritionnelle globale et que les recommandations peuvent être affinées selon l'organe atteint par la maladie".
Dans la lutte contre le cancer du colon-rectum –cancer en augmentation partout dans le monde avec près d'1 million de nouveaux cas par an, en France, 36000 nouveaux cas par an recensés en 2011- la sonnette d'alarme retentit en 2005 avec l'étude EPIC sur 500 000 personnes suivies dans 10 pays européens qui a conclu que pour diminuer de près de 30% le risque de cancer colorectal, il faut réduire la consommation de viande rouge, d'abats et de charcuterie et augmenter les apports en poisson. Le risque existe aussi dans le mode de cuisson, déconseillant fortement la cuisson barbecue. Ce même rapport EPIC affirme le rôle protecteur des fruits et légumes et de l'ail.
Dans la lutte contre le cancer de la prostate –cancer le plus fréquent chez l'homme de plus de 50 ans, avec 680 000 nouveaux cas dans le monde par an et 40 000 nouveaux cas en France par an- les aliments riches en lycopène et en sélénium ainsi que l'absorption régulière de thé vert sont très protecteurs. A l'opposé, toujours les experts du WCRF constatent que le lait et les laitages sont des facteurs favorisant ce cancer.
Dans la lutte contre le cancer de l'estomac – 870 000 nouveaux cas par an dans le monde et 7000 nouveaux cas en France par an- la consommation importante de sel, d'aliments fumés ou saumurés est reconnue comme responsable de ce cancer. Il faut ajouter le risque que présente le chlorure de sodium , très présent dans les plats cuisinés ainsi que celui des viandes et charcuteries salées qui multiplient par 2 le risque. Par contre, les fruits- surtout les agrumes- et les légumes –tous mais davantage les poireaux, les oignons, les choux crus- ont un effet protecteur.
Dans la lutte contre le cancer du foie- 625 000 nouveaux cas par an dans le monde, 6000 nouveaux cas par an en France- l'alcool et les virus des hépatites sont accusés. Dans les pays en voie de développement, il est lié à la consommation de céréales contaminées par des moisissures qui provoquent la formation de substances cancérogènes : les aflatoxines.
Dans la lutte contre le cancer de l'oesophage- 460 000 nouveaux cas dans le monde par an, 5000 nouveaux cas par an en France- l'absorption d'alcool chaud et le tabac sont des facteurs de risque bien connus. Le rôle protecteur de la consommation régulière des fruits et légumes est démontré. Selon une vaste étude du Centre international de recherche sur le cancer ou CIRC, 200g de fruits ou légumes par jour réduisent de 30% le risque de ce cancer et même de 80% ceux de la bouche et du pharynx.
Dans la lutte contre le cancer du sein- 1 million de nouveaux cas par an dans le monde et 42000 nouveaux cas par an en France- l'alcool est néfaste alors que l'apport des aliments riches en oméga3 est bénéfique ainsi que la consommation régulière de fruits et de légumes.
Dans la lutte contre le cancer du poumon- plus de 1,2 million de nouveaux cas par an dans le monde (900 000 chez les hommes, 330 000 chez les femmes) et 28 000 nouveaux cas par an en France- le rôle nuisible du tabac est essentiel . Depuis plus de 30 ans, il est reconnu que la consommation de fruits et légumes frais est extrêmement bénéfique.
Les tumeurs citées ci-dessus ne sont certes pas les seules qu'une alimentation saine, équilibrée, biodynamique, la moins raffinée possible, où le cru et le frais dominent, où les huiles vierges première pression à froid et les aromates frais parfument les mets savourés dans le calme et la joie, en quantité modérée, peut aider à prévenir.
En conclusion, je citerai l'exemple des habitants d'Abkhazie, petit territoire du Caucase où la longévité est exceptionnelle !
En effet, on y compte beaucoup de centenaires et même des super - centenaires qui contractent peu de maladies dites de civilisation comme les cancers, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, l'ostéoporose, la démence. Seulement 3% des centenaires souffrent de la maladie de Parkinson.
Le climat subtropical de ce territoire, peu pollué, explique en partie la longévité de ce peuple mais c'est surtout leur alimentation qui joue un rôle essentiel dans leur longévité exceptionnelle !
Que mangent-ils ?
Leur alimentation est peu calorique mais riche en éléments biologiquement actifs comme les vitamines et les minéraux. Les Abkhazes consomment de petites portions. L'assiette accorde une large place aux légumes crus et cuits, lacto-fermentés, aux fruits (plus de 200 variétés) sortis tout droit du potager, cultivés sans pesticides ni engrais chimiques . Les Abkhazes élèvent des poules, des pintades, des chèvres, des brebis "tout est fait maison". L'association d'une céréale avec une légumineuse constitue leur repas de tous les jours : exemple maïs sous forme de polenta avec des haricots rouges écrasés. S'y ajoutent des oeufs "maison", un peu de poisson et des fruits de mer qu'ils vont pêcher eux-mêmes. Les Abkhazes consomment très peu de viande, uniquement pendant les fêtes : poulet, chevreau, boeuf cru fumé. Leur alimentation est riche en oméga3 grâce aux noix, noisettes et noix de pécan. L'huile de tournesol et de maïs est de première pression à froid. Au menu, très peu de produits laitiers : un peu de fromage de chèvre ou de brebis. Point fort de ce régime : il contient très peu de gluten car leur nourriture de base est le maïs, cuisiné en polenta et en galettes. Cependant, il y a un peu de pain pétri à la main. Ils pratiquent intuitivement des monodiètes, apprécient les fruits séchés tels les kakis, les pommes et les prunes. Les aromates et les herbes fraîches accompagnent chaque repas comme le basilic, la coriandre, le persil, l'oignon et l'ail. Le sucre blanc raffiné est absent de leur alimentation, juste un peu de miel. Presque pas de desserts, la consommation de sel est également modeste, ils boivent de l'eau de source des montagnes, du thé vert qu'ils cultivent eux-mêmes, un peu de vin rouge sec "maison", faiblement alcoolisé. Ils préparent les aliments pour un seul repas évitant le stockage au réfrigérateur et le réchauffage le lendemain, ainsi pas de perte de vitamines et d'enzymes. Dernier détail : même à un âge avancé, les Abkhazes restent en bonne forme physique et mentale et ne consomment pratiquement pas de médicaments. Pourquoi ne pas essayer de suivre leur exemple ?
Source: Synfonat; octobre 2012

Quelquechose de pourri au royaume de l'abondance.

Dessin de Boligán paru dans El Universal, Mexique. La société de consommation, c'est le choix, donc la liberté, donc le bonheur ? En réalité, estime une sociologue slovène dans un livre récent, ce sentiment d'être parfaitement maître de nos décisions et de nos vies a un revers angoissant. Et tue l'action collective.
 (Dessin de Boligán dans El Universal, Mexique. Droits réservés)
 
 
Aux noix ? Aux pommes ? Aux baies des bois ? Croquant ? Allégé ? Au sucre ou au miel ? Avec ou sans gluten ? On peut dire que la multiplication des offres  présentées à notre choix provoque en nous cette douce euphorie de l’abondance qui rappelle la joie de l’enfant devant le sapin de Noël. Le problème, c’est que le plaisir vire facilement à l’inconfort, voire à la franche angoisse. Car nous sommes en permanence confrontés à des choix, ainsi qu’à une variété toujours plus grande d’options possibles.
Vous avez besoin d’un téléphone portable ? D’accord, mais de quelle marque et quel modèle, avec quel opérateur et quel type d’abonnement ?
Vous êtes libre de choisir, mais aussi en grave danger de faire le mauvais choix.
Le psychologue américain Barry Schwartz s’est amusé à compter, dans un seul magasin d’électronique, le nombre d’installations stéréo différentes compatibles avec les appareils présents. Résultat : 6 millions et demi. Auteur d’un livre intitulé
Le Paraxode du choix [Michel Lafon, 2006] et conférencier plein d’humour, Barry Schwartz remporte depuis quelques années un franc succès en décrivant la gueule de bois du consommateur dans les sociétés occidentales avancées. Jusqu’ici, dit-il, ce dernier a adhéré sans mollir au dogme libéral : "plus on a de choix, plus on est libre, plus on est heureux." Or, il s’aperçoit que l’excès de choix, loin d’augmenter son bien-être, a sur lui un effet paralysant. Et même s’il parvient à surmonter cette paralysie, il sombre dans l’angoisse et l’insatisfaction chronique de celui qui ne peut jamais être en paix avec ses choix. Il y a quelque chose de pourri au royaume de l’abondance.

Chacun maître de sa vie et chacun pour soi

Un peu de choix, c’est bien, mais l’excès de choix est notre “fléau”. Après Barry Schwartz l’Américain, voici Renata Salecl la Slovène, avec La Tyrannie du choix, qui paraît ces jours-ci en français chez Albin Michel. Renata Salecl est philosophe et sociologue, spécialiste de la dimension émotionnelle et psychanalytique du droit. Avec la distance critique de celle qui a découvert tardivement le paradis de la consommation, elle reprend la réflexion en la radicalisant : son livre explore les enjeux inconscients, mais aussi collectifs et politiques du paradoxe de l’abondance. L’idéologie du choix, rappelle-t-elle, est loin de s’appliquer aux seuls objets de consommation. Elle alimente l’idée que chacun d’entre nous est le maître ultime de sa vie et de son bien-être. Depuis sa religion jusqu’à la forme de ses fesses, de son métier à ses objets amoureux, de son programme TV à son identité sexuelle, l’individu occidental contemporain est censé tout choisir, en toute liberté.
Plus encore, encouragé à “devenir lui-même” par les innombrables avocats du développement personnel, il ne cesse de travailler à sa propre amélioration. Son corps est son projet, sa petite entreprise, tout comme son couple, ses enfants, ses loisirs, son profil professionnel.
C'est pourquoi le jour où il tombe malade, le jour où il est licencié, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même : au lieu d’être en colère, il se sent honteux. Nous vivons en somme dans un monde qui encourage en nous le fantasme de toute-puissance. Mais en oubliant que l’autre face de la toute-puissance, c’est la culpabilité : l’idée que nous serions les maîtres ultimes de nos orientations, de notre santé, de notre bonheur n’est pas seulement libératrice, elle est également accablante. Surtout, elle n’est qu’un leurre, rappelle cette familière de la psychanalyse.

L'idéologie du choix, politiquement déstabilisante

Contrairement à l’illusion entretenue, la plupart de nos choix, à commencer par celui de l’objet amoureux, sont régis par des forces inconscientes et irrationnelles. L’ambivalence est notre pain quotidien et le désir intimement lié à l’interdit. C’est pourquoi, face à l’absence de restrictions, nous nous fabriquons nos propres mécanismes d’auto-contrainte. Nous nous ruinons en livres de conseils pleins d’objectifs à atteindre, objectifs que nous culpabilisons d’avoir lamentablement manqués, ce qui nous amène, le moral dans les talons, à sonner à la porte des psychothérapeutes…
Mais le reproche principal que Renata Salecl fait à l’idéologie du choix, c’est d’être politiquement démobilisante. Apprendre à gérer sa colère peut certainement être bénéfique, écrit-elle, mais n’oublions pas que la colère est le carburant du changement collectif. “Obsédés par l’idée de nous améliorer individuellement, nous perdons l’énergie nécessaire pour nous engager dans le changement social.” Voulons-nous vraiment d’un monde qui préfère l’autocritique à la critique sociale ? où “la honte de ne pas réussir a remplacé le combat contre l’injustice” ? où “le problème de santé devient le péché intime de l’individu” ? Renata Salecl est bien placée pour savoir qu’en matière d’organisation sociale le choix des modèles gagnants est loin d’être illimité. N’empêche : la manière qu’elle a de questionner notre bonne vieille société de consommation est drôlement rafraîchissante.
Source: Anna Lietti |Le Temps. 12 Septembre 2012

vendredi 5 octobre 2012

Alimentation: 2 ou 3 pistes...



Pour respecter le fameux précepte d'Aristote, "que ton aliment soit ton médicament", inutile de faire compliqué: les marchés proposent des fruits et légumes de saison et, le plus souvent, locaux. Un bon point de départ pour faire rimer alimentation avec santé. Faire le plein de légumes qui présentent l'avantage d'être peu caloriques et d'offrir une belle palette de vitamines, micronutriments, fibres et minéraux.


Le rôle premier d'un aliment consiste à apporter au corps l'énergie dont il a besoin pour fonctionner. Trouver ce point d'équilibre est moins évident qu'il n'y parait tant notre mode de vie s'est éloigné du bon sens des sociétés traditionnelles en privilégiant l'ingestion d'aliments inutiles voire nuisibles,  au détriment des besoins véritables. L'Âyurveda recommande de tenir compte des saisons , de l'heure du jour et de la constitution individuelle de l'individu (à dominante vata, pitta ou kapha). En outre, elle préconise qu'à la fin d'un repas, un tiers de l'estomac soit rempli d'aliments solides, un tiers d'eau (tirée des aliments) et un tiers de vide, indispensable pour que le feu digestif opère son travail dans de bonnes conditions.

Chaque détail contribue à une bonne assimilation et à la qualité nutritive et gustative. Ainsi, une cuisine propre, bien agencée et agréable rendra ce moment de préparation plus paisible et plus joyeux.Une table joliment dressée...Pensons Feng Shui... Choisir des aliments le plus frais possible, sans qu'ils aient transité par le réfrigérateur, si possible.( mettez le moins possible les légumes au frigo... ) . Les couper en petits cubes, tronçons, rondelles ... cela génèrera une multitude de goûts . Penser à combiner les couleurs,et rester simple, le secret d'un bon plat résidant souvent dans sa simplicité, dans l'équilibre et le choix judicieux des aliments.


Pour l'assaisonnement, choisir une huile d'olive vierge extra (non raffinée, 1ère pression à froid) ou riche en oméga 3 (colza + noix)  ; si vous mettez du vinaigre , le choisir à votre goût ;  par son acidité,il va venir rehausser la saveur des aliments. En été,penser aux aromates.En hiver, aux épices. Pour le dîner ou quand la température se fait plus fraîche, ajouter des aliments riches en éléments nutritifs tels que avocat,  lentilles , pois chiches,quinoa. . Même si on consomme un repas léger, ne pas oublier qu'une fois ingurgité, le corps commence un travail de digestion qui l'accapare au moins deux heures. Dans la demi-heure suivant le repas,on accompagne le corps dans son effort en évitant toute activité agitée. Rester tranquille ou faire une petite promenade digestive.Après la digestion, laisser le système digestif au repos 2 ou 3 heures encore, donc sans grignoter . Eviter le sucré au petit- déjeuner; protéines et gras sont à placer à ce repas pour éviter coups de pompe et grignotages.  Si  vous avez envie d'un "plaisir sucré", réservez-le pour le goûter, avec une boisson. 
 L'Âyurveda constitue un système de santé qui propose des règles d'hygiène de vie et des traitements face aux maladies. Pour elle, l'homme est fait à l'image du cosmos, elle l'appréhende donc d'un point de vue énergétique. Ainsi, nous sommes tous une combinaison particulière des cinq éléments qui composent le cosmos: l'éther, l'air, le feu, l'eau et la terre (du plus "subtil" au plus "lourd"). Chaque élément représente un type d'énergie et chacune de ces énergies est nécessaire. Elles se nourrissent les unes les autres et se régénèrent, quand leur équilibre est juste. En Âyurveda, la santé est la résultante de nombreux facteurs qui interagissent .Ainsi, un médecin âyurvédique tiendra compte dans son diagnostic, de la personnalité, des habitudes de vie, de l'alimentation, des pensées et des émotions, de l'environnement géographique (montagne, ville, mer...), de la saison, de l'horaire de la journée...

samedi 29 septembre 2012

Le flan de courgettes de Thérèse & Alain.



Ingrédients :

4 courgettes
4 œufs
2 oignons
8 bâtons de surimi ou du thon
2 cuillers à soupe de semoule de blé
200gr de gruyère râpé
Sel, poivre, épices à souhait

Mise en œuvre :

Râper les courgettes (comme des carottes)
Faire dorer les oignons les ajouter aux courgettes, surimi, semoule, gruyère, les œufs battus, assaisonner.
Faire cuire à 200° pendant 30mns
Démouler chaud

Consommer chaud ou froid au choix.  Bon appétit

(Et, mon grain d' sel - c'est de circonstance - ce plat a été fort apprécié lui aussi au pot du 7 septembre...)

lundi 24 septembre 2012

Les roulés au chorizo et tomates confites de Marie-B.


Ce sont des amuse-bouches pour l'apéritif.
Prép 20' et cuisson 30' . Four préchauffé à 180° ( Th 6)
- 1 rouleau de pâte brisée
-100 gr de tomates confites
-3 échalotes
-200 gr de chorizo ( ou lardons)
- des raisins secs ou petits morceaux de pruneaux en option ( pour amateurs de sucré-salé, c'est excellent!)
-30 gr de beurre
-4 oeufs
- 100 gr d'emmenthal râpé
-1 cuill de chapelure
-Faire revenir les échalotes dans une poële avec beurre, tomates en petits morceaux.
- Ajouter chorizo en lanières . Cuire 3 mn. Laisser refroidir.
Dans un saladier, battre 3 oeufs + fromage + chapelure. Ajouter le contenu de la poële.
Etaler la pâte, la garnir avec la préparation, la rouler, badigeonner la surface avec le jaune du 4è oeuf.
Cuire 30 mn sur une feuille de papier sulfurisé; laisser refroidir et couper en rondelles.

La petite recette du jus de pomme en gelée

Faire bouillir pendant 2 mns (c'est le temps necessaire pour la cuisson de l'agar-agar),
1 litre de jus de pomme,( ou de jus de raisin), auquel on aura ajouté 4 grs d'agar-agar. (suivre le mode d'emploi habituel de l'agar-agar).
-Verser ensuite cette préraration dans des ramequins, ou des petits pots en verre, style pot à yaourt.
- Laisser refroidir puis mettre au réfrigérateur.
- On peut agrémenter avec des fruits que l'on met soit dans les ramequins avant de faire prendre la gelée, soit en décoration après.( ou les deux, soyons fous!)
 Recette communiquée par Chantal R.

Le taboulé des moineaux

- 40/50 gr de  boulghour
- 400/500gr de tomates
-1 belle botte de  persil plat
- Ciboulette
- 1/2 botte de menthe
- 50 gr de graines de courge grillées
- 50 gr de graines de tournesol grillées
- 60 ml de jus citron
- 60 ml d' huile d' olive ou sésame

- Cuir le boulghour et le mettre dans un saladier ( égrainer si besoin)

- Evider tomates , mélanger la pulpe dans le  boulghour ( les coeurs de boeuf qui s'épluchent facilement sont parfaites) et ajouter le reste des tomates coupées en petits dés.
- Y couper les herbes  assez finement.
- Citron + huile
- Sel  + poivre
-
Réfrigérer au moins 1h
-
Ajouter les graines au moment de servir

Conseil vin
: Rosé de Provence, Sylvaner ou Languedoc.

Mon DHAL de lentilles corail

- 2 oignons à blondir et laisser cuire un peu
- 1 petite c à c curcuma ( pour potentialiser les effets du curcuma sur la santé, mettre le curcuma dans l'huile d'olive qui chauffe et ajouter  un peu de poivre)
-1 pincée piment ( attention s'il est fort...mieux vaut un piment parfumé et pas trop fort)
-1 petite pincée de safran (on peut s'en passer éventuellement...)
- Un tout petit  peu de coriandre fraiche.... quand on a!
-sel
- Ajouter 150gr  de lentilles corail
-Recouvrir d'eau
-Mijoter environ 15 mn à feu doux avec couvercle ( surveiller un peu pour l'eau...en rajouter si besoin.)
-Mixer ( il épaissit en refroidissant)

Peut se consommer chaud en accompagnement d'une viande blanche , dans une assiette végétarienne,  froid à utiliser à l'apéritif comme un Hoummous...
et.c

Le cake au sarrazin de Brigitte

Simplissime et excellent à l'apéro.
10 cl lait
10 cl huile
100 gr de farine de sarrazin
3 oeufs
150 gr lardons ( à faire revenir avant mélange)
100gr râpé
1 paquet levure
sel + poivre
Four à 200° ( après pré-chauffage); enfourner 30 mn .

vendredi 21 septembre 2012

TRUCS SIMPLES VERS UNE MEILLEURE SANTE.

Des trucs simples et économiques à appliquer au quotidien pour une bonne santé.

La respiration au service de la santé

Tout d'abord,  la cohérence cardiaque  C'est très simple à appliquer tous les jours. ( cf  en fin d'article) Cela  permet de diminuer le stress, augmenter son système immunitaire , ralentir le vieillissement cellulaire en utilisant simplement la respiration et le calme durant 5 minutes, 3 fois par jour. Il suffit de respirer plus lentement qu'à votre habitude,  pratique très facile et sans frais ! Prendre du temps pour soi est primordial , ce que nous ne faisons pas assez avec le rythme frénétique de la vie actuelle, remplie de multiples stimulations  (e-mails, réseaux sociaux, internet, mobile, télé etc etc).

Booster son système immunitaire en prenant sa ... douche !

Un geste quotidien encore : la douche, qui permet non seulement de faire le plein d'ions négatifs (très bons pour le moral) mais aussi d'entraîner le système immunitaire ( en plus d'avoir une hygiène irréprochable!).Il  suffit d'alterner environ 1 minute d'eau chaude et 1 minute d'eau froide pendant la durée de votre douche pour stimuler les vaisseaux sanguins, ce qui va les "muscler".  Lorsqu'il fait chaud, les vaisseaux se dilatent permettant à l'organisme d'évacuer la chaleur (et de diminuer la tension artérielle) et, à l'inverse,  lorsqu'il fait froid, les vaisseaux se contractent pour activer la circulation sanguine et réchauffer l'organisme (en augmentant au passage la pression artérielle). Tout ce mécanisme permet  d'entraîner les vaisseaux sanguins aux changements de température et  améliorer son système immunitaire pour lutter contre les maladies.

Le stress agit directement sur nos hanches !

Le nombre de prothèses de hanches à partir de 50 ans est très important. La cause ? Bien souvent le stress qui agit directement sur nos hanches et sur les muscles environnants ; les os à ce niveau finissent par "se frotter les uns aux autres "quotidiennement, chemin vers la prothèse de hanche. Comment éviter cela ? Sans doute par la gestion du stress( donc des techniques de respiration comme Yoga, sophrologie, Training autogène de Schultz...),mais  aussi en redonnant de la souplesse à nos hanches. Souffle et hanches sont liés  (cf le Yoga) .Pour cela un exercice facile à mettre en oeuvre mais qui sera délicat au début si les hanches sont déjà en mauvais état...

Demandons à un enfant de s'asseoir par terre avec les jambes tendues, puis de plier une jambe sur le côté pour faire un angle droit entre son mollet et sa cuisse. Ensuite, organiser un autre angle droit entre la cuisse de la jambe 1 pliée et la jambe 2 droite (voir photos ci-dessous).




L'enfant n'aura aucun problème à réaliser cet étirement . Essayons maintenant de le faire nous mêmes!
Il faudrait effectuer cet étirement quotidiennement en commençant doucement sans JAMAIS aller à la douleur car un muscle  douloureux de contracte et donc  ne s'étirera pas correctement. Il va falloir du temps avant de pouvoir effectuer l'exercice  mais on retrouvera une meilleure souplesse de la hanche.Il serait bon d'essayer de tenir la position quelques minutes sans douleurs, et augmenter l'angle progressivement jusqu'à 90°.

Astuces pour le début: Ne pas faire directement  un angle de 90°, mais être à "l'aise". Si besoin, mettre un ou des coussins sous la jambe pour aider comme le montre la photo ci-dessous.

Pour finir, il faut toujours aussi étirer les muscles antagonistes. S'asseoir en tailleur (comme sur la photo ci-dessous), dos étiré,se pencher un peu en avant en attrapant les pieds et maintenir la position quelques minutes.


Ces méthodes sont très simples à appliquer (il faut seulement savoir " prendre le temps"), gratuites, et surtout ultra bénéfiques pour la santé, susceptibles de prévenir des problèmes .

La Cohérence cardiaque.

La cohérence cardiaque a été révélée au grand public par le Dr Servan Schreiber.Vous la retrouverez dans son livre "Guérir" dans la bibliothèque.Elle met en œuvre les 3 principaux organes du corps humain, cœur, cerveau et poumons.. En effectuant des respirations au rythme de 5 secondes d´inspiration puis 5 secondes d´expiration (lentement mais pas forcément profondément) pendant 5 min à raison de 3 fois par jour (donc 15 min par jour mais 1 fois vaut mieux que pas du tout)on entre en cohérence cardiaque. L´inspiration se fait par le nez, car les poils du nez filtrent l'air, jouant le rôle d´une première barrière contre les virus. L´expiration, quant à elle, s´effectue ici par la bouche pour bien vider les poumons. Il faut essayer de pouvoir se poser tranquillement pendant ces 5 minutes, sans être dérangé, et essayer de se concentrer sur sa respiration, son rythme cardiaque, une image ou sur un élément positif de sa vie.
 Grâce à cette façon de respirer , on agit sur le cœur en diminuant la fréquence cardiaque car la respiration est lente, ce qui a un effet direct sur le cerveau en apportant une détente immédiate, une réduction du stress mais aussi une amélioration du système immunitaire pour lutter contre les virus et les éléments cancérigènes qui sont présents partout dans notre corps. Tout ceci a été étudié par des recherches scientifiques: réduction du cortisol (hormone du stress dans le sang) et amélioration du système immunitaire pendant 6 à 7 heures après les respirations. On signale  aussi une action sur l´hormone DHEA, permettant de réduire le vieillissement des cellules... et donc du corps...
Mais les adeptes du Yoga ou de la méditation ne seront pas surpris...

Source: Whitney Crossroads... et quelques ajoûts personnels.

Ch.Tourmente :« Il faut faire travailler ses articulations ». ( extrait)

  • Jeune médecin, le Dr Charlotte  Tourmente est l’auteur du livre « Victoire sur l’arthrose » paru en 2004 aux éditions Alpen.

Le plus souvent, l’arthrose est liée au processus naturel de l’usure du cartilage, mais quand les douleurs apparaissent-elles ?

Ch.ourmente : Les personnes qui ont de l’arthrose commencent à se plaindre de douleurs vers l’âge de 60 ans … mais l’arthrose a commencé bien avant ! Le cartilage s’use lentement, au fil des ans, c’est un processus silencieux au début. En fait, quand les douleurs se déclarent, il est déjà bien avancé. Le dos ou le cou, peuvent devenir douloureux plus tôt, vers 50-55 ans. Mais tout dépend aussi des personnes. Certaines familles sont plus touchées que d’autres. Chez les gens qui ont des métiers difficiles ou qui ont subi des traumatismes et des opérations, ce peut-être beaucoup plus jeune encore, à 40 ans ! 


Quand on a mal aux articulations, est-ce forcément de l’arthrose ?
Non bien sûr ! Il existe bien d’autres maladies articulaires qui peuvent être à l’origine de douleurs. L’arthrose au début se manifeste plutôt quand on fait fonctionner l’articulation, que l’on force ou que l’on fait du sport. La douleur est plus forte le soir et s’atténue au repos. Au contraire, une douleur qui se manifeste pendant la nuit et qui laisse les articulations très raides, jusque tard dans la matinée, fait plus penser à de l’arthrite qui est une inflammation aigue de l’articulation. Là, l’articulation est chaude, rouge. En cas de doute, des examens médicaux complémentaires permettent de faire la distinction, et surtout de dépister d’autres maladies articulaires comme la spondylarthrite ankylosante ou la polyarthrite rhumatoïde.

Que faut-il faire pour préserver ses articulations ?

Prévenir l’arthrose n’est en effet pas possible au sens strict du terme, mais faire régulièrement du sport tout au long de sa vie permet de garder ses articulations en bonne santé. Pour qu’elles continuent à bien fonctionner, il faut qu’elles fonctionnent régulièrement. La marche, la nage, le stretching , les mouvements doux  sans chocs, sont d’excellentes activités. Ce n’est pas le cas du cyclisme, trop douloureux pour le dos par exemple… parce qu’il faut aussi absolument ménager ses articulations ! Eviter de porter des charges lourdes mais aussi toutes les mauvaises positions qui favorisent notamment le mal de dos. Se tenir droit quand on est assis, dormir sur le côté avec un genou plié permet de soulager les vertèbres lombaires. Quand on se baisse, c’est essentiel de bien plier les genoux. Et puis, il faut surveiller son poids pour ne pas faire porter une pression excessive aux articulations des genoux et des hanches… mais cela est aussi vrai pour rester en bonne santé en général !

Ces conseils sont-ils également valables quand on a déjà de l’arthrose ? 

Bien sûr. Il ne faut surtout pas arrêter d’utiliser ses articulations quand elles deviennent douloureuses, bien au contraire. Les muscles doivent rester toniques : ce sont eux qui tirent sur les articulations et entraînent le mouvement. Il faut donc garder un maximum de mobilité et continuer ses activités normalement.Il est recommandé de porter des chaussures avec des semelles épaisses pour absorber les chocs, et soulager les articulations. L’alimentation aussi a son rôle à jouer. Les apports en vitamines, oligo-éléments et antioxydants sont très importants pour préserver les articulations. Eviter les mauvaises positions, maintenir le jeu des articulations, entretenir muscles et articulations et perdre du poids, c’est vital. 

 Et la kinésithérapie ?
C’est une aide très importante qu’il ne faut pas négliger. Il ne faut pas hésiter à solliciter cette aide quand on devient trop gêné dans la vie quotidienne. La rééducation permet de regagner de la mobilité, d’entretenir les articulations et aussi les muscles. Bref de faire véritablement travailler les articulations… ce qu’on a tendance à éviter quand on souffre, bien sûr. Pourtant, c’est indispensable. Et puis, cela permet aussi souvent aux gens de se relaxer et de mieux gérer la douleur.
Source: lanutrition.fr




Dr Jan Polak : « Non, ce n’est pas l'arthrose qui est la cause des douleurs articulaires. »

  • Jan Polak est créateur de la Brachy-Myothérapie, une méthode douce de traitement des douleurs articulaires et des névralgies.Il nous explique sa vision des douleurs articulaires qu'il développe également dans plusieurs ouvrages et sur son site : http://www.brachy-myotherapie.com/

Dr Jan Polak : « Non, ce n’est pas l'arthrose qui est l...

LaNutrition.fr : Quelle est votre interprétation de l’arthrose ?

Dr Jan Polak : La notion d’arthrose en tant que cause de douleurs articulaires ou de limitation de mouvement n’a, notons-le, jamais reçu ne serait-ce qu’un début de preuve scientifique, mais tout le monde, y compris le corps médical, s’en va pourtant la répétant. Comme le disait Gandhi, parfois l’erreur commune finit par tenir lieu de vérité...
Une première constatation permet de mettre sérieusement en doute cette théorie : les études sur les effets de la Myothérapie montrent qu’en traitant les muscles uniquement, les douleurs disparaissent, mais que l’arthrose subsiste. Celle-ci n’est donc manifestement pas la cause des douleurs articulaires.
De plus, on sait depuis longtemps que l’immobilisation expérimentale d’une articulation chez un animal y provoque rapidement de l’arthrose (destruction du cartilage articulaire suivie de remaniements osseux), et ce, d’autant plus vite que l’articulation est fortement bloquée ou comprimée.
On peut donc penser que les contractures, qui bloquent et compriment de façon relative mais permanente l’articulation, auront à la longue les mêmes effets. Ce sont donc a priori les contractures musculaires qui seraient la cause aussi bien des douleurs et des limitations de mouvement que de l’arthrose, qui, elle, est cause de...rien.


Est-ce la seule raison pour laquelle vous pensez que le problème est musculaire plutôt qu’articulaire ?

Non. En cas de douleurs articulaires, on constate souvent également une limitation du mouvement de cette articulation. Or ni douleur ni limitation de mouvement ne peuvent être dues à l’os ou au cartilage qui le recouvre : ils sont peu ou pas innervés, donc ne peuvent pas être responsables de douleurs. Leur structure favorise les mouvements par un glissement harmonieux des deux pièces osseuses qui forment l’articulation. Il faut d’ailleurs remarquer que même si ces os étaient un peu déformés ou le cartilage usé, cela n’empêcherait pas le mouvement.
L’autre élément important de l’articulation c'est le système musculaire. Par leur contraction réflexe les muscles protègent l’articulation en cas de choc. Cependant on constate souvent, quand le choc a été important, que la contraction réflexe ne cesse pas : c’est devenu une contraction involontaire permanente, ce qu’on appelle une contracture. En faire le diagnostic est très simple, les critères sont précis. Or un des symptômes de la contracture est la douleur, permanente ou intermittente, aggravée par la contraction ou l’étirement du muscle. Et comme celui-ci, par définition, traverse l’articulation, la douleur est souvent ressentie comme articulaire.
Ce qui importe surtout, c’est qu’un traitement s’adressant aux seules contractures guérit les 2/3 des douleurs articulaires – sans même compter les améliorations notables. C’est tout l’intérêt de la Brachy-Myothérapie. Aucune autre approche ne permet, à notre connaissance, de tels résultats, qui confirment la théorie purement musculaire.

Quelles sont les bénéfices de la Brachy-Myothérapie ?

Les maladies dues à des contractures sont nombreuses, surtout articulaires, mais si on n’attend pas la dernière minute pour les traiter elles guérissent en général en 5 à 10 séances de Myothérapie, qui traite spécifiquement les contractures musculaires.
Les premières indications sont bien sûr les douleurs articulaires, quelle que soit la partie du corps concernée (mal de dos, douleurs d’épaule, du cou, du genou, etc.), qu’elles soient isolées ou multiples, et quel que soit le nom qu’on leur a donné… y compris polyarthrite, spondylarthrite, algodystrophie, fibromyalgie, et bien sûr arthrose.
La Myothérapie obtient également d’excellents résultats sur les scolioses. Dans la plupart des cas elles se redressent.
La Brachy-Myothérapie offre enfin une possibilité de guérison complète des migraines. C’est très encourageant pour les très nombreuses personnes dont la vie est gâchée par ces maux de tête.

En savoir plus:L'activité du docteur Polak est basée dans le Gers. Pour plus d'informations et pour trouver un Myothérapeute près de chez vous :  http://www.brachy-myotherapie.com/