samedi 7 avril 2012

Une solution à la crise?

Coach et comédien, Bernard Ortega est intervenu auprès des dirigeants de grands groupes industriels et a aussi"coaché" de nombreux leaders politiques."Tao Communication", la société qu'il a créée, vise à développer et diffuser sa méthode de formation à la communication comportementale.
Son livre, sagesse et business ( Ed Beaurepaire) inspiré de sa fréquentation des arts martiaux, des sagesses orientales et de personnages haut placés, est décapant.
A l'écouter , on pense au roman de david Payne " Confessions d'un taoïste à Wall Sreet".
B.ortega dresse un état du monde actuel et nous suggère quelques remèdes pour sortir de notre léthargie.
Nous souhaitons tous, dit-il, équilibrer le mental et l'esprit des gens qui nous gouvernent. A l'approche des élections, nous savons déjà que beaucoup d'argent sera investi, que les jeux égotiques se poursuivront et que rien ne changera. Mais il argumente: Quand la confiance disparait, çà devient grave; Quand on nous a dit que le Cac 40 a baissé de 2, 3 points, tout le monde s'affole; pourtant, quand on regarde le journaliste, et la personne qu'il interviewe, on s'aperçoit que tout le mode va bien! il y a décalage entre une société qui travaille, souffre et ce jeu sur l'écran .
 L'acte va devenir nécessaire.
Et il enfonce le clou. Le mal du siècle est dénoncé: cet ego omniprésent des responsables qui prend toujours de l'ampleur. C'est une maladie contagieuse qui gangrène tous les domaines, mode des affaires ou univers artistiques. Par jeux de miroirs, l'ego, à un moment donné, s'associe. Se retrouvent ensemble des gens qui se disent qu'ils pourront toujours "ramasser des miettes autour"; des associations de coquins; des lobbies et nous-mêmes en faisons partie.dit-il. C'est comme une addiction; Caractéristique de l'ego: il ne partage pas.  Parce que cette association des egos est devenue très forte, notre société est sclérosée.
 Pas une personnalité politique sur laquelle nous puissions vraiment compter; alors, tout nous incombe. C'est la responsabilité individuelle.
Nous savons que 12 000 personnes se suicident chaque année; "peut-on se rendre compte de ce qui se passe sans réagir?"interroge Ortega.
Il s'agit maintenant d'avancer dans le concret, pas que dans la pensée. L'acte va devenir nécessaire, il va falloir se réunir. Sinon, les jeunes qui vont venir n'auront plus que le cri, la violence pour exprimer ce qui se passe.
Quand on s'est nourri d'outils des années durant ( yoga, sophrologie, chamanisme etc), on ne peut rester dans l'inertie sous prétexte que tout bloque.
Il évoque Gandhi: petit avocat qui a pris ses responsabilités; Envahi par les Anglais, certes çà motive, mais à un moment donné , il faut se prendre en mains. On a tous un Gandhi à l'intérieur de nous; Il faut le faire fleurir sinon, çà se retournera contre nous. On a tous un pouvoir extraordinaire dont on ne se sert pas.
Ce qu'il propose? Une association anti-ego qui ne se transformerait pas en chapelle. Cela pourrait être un journal qui en réponse aux "Echos", quotidien financier, pourrait se nommer "les Echos humains". Aujourd'hui, tous les centres spirituels rencontrent des problèmes et tensions découlant de l'extrémisme; "l'idée spirituelle, c'est l'idée de sacré" conclut-il.
www.bernardortega.com
Recueilli dans santé Yoga n° 12
Et dans la même démarche:
 

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1 commentaire:

  1. Je viens d'acheter à la Biocoop de Cesson le N° 2 de KAIZEN, j'ai hâte de le feuilleter et le lire... Je commande peu sur le net, je suis heureuse d'avoir pu le "dénicher" au Scarabée...
    Merci pour l'info Michelle...

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