mardi 22 mai 2012

Pas frais, mon poisson?

LE POISSON PANGA  à moins de 10€ le kg . . . 
Le panga est un nouveau poisson asiatique vendu chez CARREFOUR et PICARD, surtout sous forme de filets, à un prix relativement bas.
 Le panga est un poisson de culture industrielle intensive qui vient du delta du Mékong au Vietnam, et il est en train d'envahir le marché à cause de son prix.
 Voici ce qu' il y a à savoir sur le panga : le Mékong est l'un des fleuves les plus contaminés de la planète. Les pangas sont infectés, à hauts niveaux, de venins et bactéries (arsenic, résidus industriels toxiques et dangereux, sous-produits du secteur industriel en pleine croissance), métaux contaminés, phénols poly chlorés (PCB) ou DDT et leurs (DDTs), chlorate; des composants relationnés (CHLs), hexachlorociloxane, isomères (HCHs) et hexa chlorobenzène (HCB). Ils sont alimentés avec des poissons morts, des restes d'os et avec une farine d'Amérique du Sud, le manioc et des résidus de soja et graines.
 Il est évident que ce type d'alimentation peu salubre n'a rien à voir avec l' alimentation d'un environnement naturel. Cela ressemble beaucoup à l' alimentation des vaches folles (vaches qui furent alimentées avec des vaches).  L' alimentation des pangas est complètement en dehors de toute réglementation judiciaire. Le panga grandit 4 fois plus vite que dans la nature, à l'état normal. De plus, les pangas sont injectés avec (PEE). Quelques scientifiques ont découvert que si l' on injectait les femelles panga avec des hormones féminines dérivées d' urine déshydratée de femmes enceintes, la femelle panga produirait ses oeufs plus rapidement et en grande quantité, ce qui n'arriverait pas dans un environnement naturel (une femelle panga arrive ainsi à produire 500.000 oeufs en une seule fois). De fait, ce sont des poissons qui reçoivent des hormones  injectables (produites par une entreprise pharmaceutique chinoise) pour accélérer le processus de croissance et de reproduction. En achetant du panga, nous collaborons avec des entreprises gigantesques sans aucun scrupule et spéculatrices, qui ne se préoccupent pas de la santé et du bien être des êtres humains.
 Etant donné la prodigieuse quantité de pangas disponible, ils termineront également dans d' autres aliments : surimi (ces petits bâtonnets faits avec de la chair de poisson), poisson en boîte et probablement dans certains aliments pour animaux (chiens et chats).

François HARMEGNIES,  IFREMER, Centre de Brest,Département REM (Ressources physiques et Ecosystèmes de fond de Mer),  Unité de Recherche - Géosciences Marines BP 70,  29280 PLOUZANE, e- Mail : Francois.Harmegnies@ifremer.fr


lundi 21 mai 2012

cinéma

Nous sommes allés voir hier, au TNB, le film « Barbara », récompensé par un ours d’argent (le scénario) à Berlin.
La petite salle était remplie, il faut dire qu’il pleuvait depuis le matin, mais je pense que le bouche à oreille a dû bien fonctionner. Moi-même, c’est une amie qui m’avait poussée à aller le voir.
Atmosphère intense, sobre, en Allemagne de l’Est, années1980, avec la présence incessante et oppressante de la Stasi ; l’actrice est magnifique., les paysages, le vent fort à l’image de ses sentiments.

Le 21 Mai, Geneviève 

Et pour celles et ceux qui ont vu La vie aquatique ou Darjeeling limited, je vous conseille "Moonrise kingdom" diffusé en ouverture de Cannes. Poético- déjanté, truffé de trouvailles drôles ou tendres.... 

Michelle

mardi 8 mai 2012

"Nous y sommes" par Fred Vargas

Les amateurs de Fred VARGAS  se régaleront du style, quant au fond, vous comprendrez que j'aie aimé...

Nous y voilà, nous y sommes.
 Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
 Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.
 Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance, nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides àl'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
 On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés.
 Franchement on a bien profité.
 Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
 Certes.
 Mais nous y sommes.
 A la Troisième Révolution.
 Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
 « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
 Oui.
 On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
 Sauvez-moi ou crevez avec moi
  
 Évidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
 Peine perdue.
 Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
 Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille 
 récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
 S'efforcer.
 Réfléchir, même.
 Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
 Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
 Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
 Pas d'échappatoire, allons-y.
 Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
 A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
 A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
 A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
  
 Fred Vargas,archéologue et écrivain


dimanche 6 mai 2012

le racloir à langue

Nous en avions parlé l'an dernier à l'occasion d'une "parlotte" sur la cure ayurvédique de Michelle  (Pas moi; je ne parle pas à la 3ème personne!!).
Le racloir à langue élimine plus de 300 bactériesVoici une possibilité de s'en procurer. Si vous souhaitez une commande groupée, je veux bien m'en charger...
 Personne n’ignore l’importance de se brosser les dents après les repas. Mais le brossage des dents n’est pas tout, la langue aussi a besoin de soin et d’attention. Approchez-vous d’un miroir et observez votre langue. Est-elle couverte de petites crevasses ? C’est normal. Toutefois, dans celles-ci peuvent se loger des millions de bactéries qui sont une menace pour notre immunité. En effet, plus de 300 espèces de bactéries prolifèrent dans la bouche.Si on les y laisse, elles risquent de provoquer une mauvaise haleine persistante mais aussi des ennuis de santé. Pourtant les gens ne se préoccupent guère de leur langue en matière d’hygiène buccale. Certains brossent la surface de leur langue avec une brosse à dents souple, ce qui n’est pas efficace et surtout assez désagréable. L’authentique racloir à langue, utilisé aux Indes depuis des générations est un instrument d’hygiène personnel au même titre que la brosse à dents.
 Un racloir à langue enlève les dépôts sur la langue.Ces dépôts sont composés de résidus alimentaires, salive et bactéries qui se nichent dans les nombreuses rainures de la langue. Se racler la langue en complément d’un brossage régulier des dents et de l’utilisation de fils dentaires est donc très important pour garder la bouche fraîche.En utilisant 1 à 2 fois par jour le racloir on diminue la formation de plaque dentaire, ce qui est important pour prévenir caries et tartre.
Les avantages du racloir à langue Herbacool®:
- La forme du racloir à langue Herbacool® a été spécialement conçue pour nettoyer la langue d’une façon efficace
.- Les enfants peuvent utiliser le racloir à langue Herbacool®. La grandeur et la forme sont idéales pour un usage facile et fréquent.
- Le racloir à langue Herbacool® est fabriqué en une matière synthétique solide , résistante à hautes températures (résiste au lave-vaisselle), ce qui est important.
- Le racloir à langue Herbacool® existe en 6 couleurs différentes, ce qui permet à chacun de reconnaître son racloir
.Marque: Phytal-Crea
Prix indicatif: €6,50