vendredi 29 juin 2012

CONSEILS AYURVEDIQUES POUR VOTRE ETE




L’ayurvéda,  « science de la vie » chez les Indiens, appréhende la santé de façon holistique. Tout comme la médecine chinoise. Un être ne saurait être qu’un organisme isolé, segmenté mais ses pensées,  émotions, l’environnement au sens large participent à sa santé. Ainsi, pour contrebalancer la prédominance de Pitta (feu et eau) qui caractérise l’été, l’ayurvéda préconise un changement d’habitudes, que l’on opère souvent bien naturellement.

Le bienfait des douches froides
Notamment par la pratique du Yoga, vous savez que les techniques de détoxination par le souffle sont multiples en ayurveda ; le racloir à langue dont je parle dans un article du blog en fait partie aussi ; et l’eau, bien sûr, qui est synonyme de purification. Au réveil, l’énergie Kapha est prédominante et rien ne vaut alors  une bonne douche tiède, sinon froide, pour nettoyer le corps. Celle-ci élimine les toxines accumulées pendant la nuit, et stimule la circulation sanguine. Bannissez l’eau trop chaude qui engourdit et attaque la peau, préférez-lui une eau fraiche qui met les sens en éveil et tonifie le physique et le psychique. Dans la journée, n’hésitez pas à passer vos mains sous l’eau froide pour retrouver cette sensation de fraîcheur que le corps et l’esprit réclament. Aspergez votre visage et votre cou avec de l’eau fraiche. Ces petits gestes, accomplis plusieurs fois au cours de la journée, permettront d’atténuer l’excès de Pitta et de maintenir l’équilibre des humeurs.


Une alimentation plus légère

Si la nourriture riche a son intérêt en hiver car elle aide l’organisme à combattre le froid, en été le corps se tourne tout naturellement vers une alimentation plus légère. L’appétit diminue et recherche les aliments crus (salades…) et les fruits frais qui nourrissent et hydratent le corps. Pour s’accommoder au mieux de la saison, l’ayurvéda recommande de limiter les saveurs piquante (piment, gingembre…), salée (sel, algues, produits de la mer…) et acide (yaourts…) pour privilégier les saveurs astringente (aliments  qui contiennent beaucoup de tanins comme le quinoa, le sarrasin, les pommes) et amère (artichauts, concombres, pissenlit, gentiane…). Modifier son alimentation dans ce sens permet de réduire Pitta et de rééquilibrer les humeurs, gage de bonne santé.


L’importance d’une hydratation régulière

L’eau est essentielle à la santé du corps (composé à 60%  ou 70 % d’eau). Elle lui permet d’utiliser l’énergie présente dans les aliments et elle intervient dans l’ensemble des processus vitaux (maintien de la température corporelle et du volume de sang et de lymphe, hydratation de la peau, activité neurologique du cerveau…). Le corps perd naturellement jusqu’à 2 litres d’eau par jour, par l’urine mais aussi la sueur, les selles et la respiration. En été, ces pertes sont plus importantes et doivent  être comblées par une hydratation plus régulière. N’hésitez pas à boire de l’eau source, des thés et tisanes, notamment à base de menthe poivrée et des jus de fruits frais. Vous pouvez également réaliser vos propres smoothies, à base de fruit (bananes, fraises…) ou de légumes (carottes, céleri) frais, ajoutez-y des graines germées….
L’été, la nature porte à maturité les aliments dont nous avons besoin. Mangeons de saison pour notre santé, notre budget sans oublier l’équilibre de la planète.
Santé à l’échelle individuelle, Planète à l’échelle collective mais toujours  une approche responsable.


vendredi 22 juin 2012

Et si Fukushima explosait?


Tandis que le club des journalistes parisiens nous bombarde de gros titres sur le dernier tweet de Valérie Trierweiler (passionnant !), les mésaventures de Ségolène Royal (navrant !), le départ de Laurence Ferrari (émouvant !) ou encore les déclarations des (ir)responsables européens sur la crise des dettes publiques, la situation à Fukushima tourne à la catastrophe sans la moindre ligne dans nos journaux ni même quelques secondes d'antenne.
Et pourtant, si l'objectif des journalistes officiels est de « vendre du papier » ou « faire de l'audience »,  parler de ce qui se passe réellement à Fukushima leur permettrait d'exciter les foules, à juste titre pour une fois.

Une question de survie de l'espèce humaine

Lorsque la centrale nucléaire de Fukushima fut ravagée par le tremblement de terre puis le tsunami en mars 2011, les autorités japonaises et les agences spécialisées dans le nucléaire ont eu une seule priorité : minimiser de façon obscène l'impact sanitaire de la catastrophe, pour empêcher tout mouvement de panique.
L'explosion d'une centrale nucléaire libère pourtant dans l'atmosphère une grande quantité de radionucléides radioactifs. Il en va de même des retombées radioactives après l'explosion d'une bombe atomique ou d'une « bombe sale ». L'un des composés radioactifs les plus communs est alors l'iode 131 (131I). Et c'est ce qui s'est passé à Fukushima (plus à ce sujet ci-dessous).
Par chance, il existe un moyen rapide, très efficace, très bon marché, et sans effets indésirables graves, d'immuniser l'organisme contre l'iode 131, ce qui n'est pas le cas des autres composés radioactifs (césium par exemple).
Il  suffit de prendre, dans les deux heures qui suivent l'accident nucléaire, un comprimé d'iode, ou de se badigeonner 2 mL de teinture d'iode sur la peau (1 mL pour les enfants). Si on ne dispose pas d'iode dans l' armoire à pharmacie, on peut utiliser de la bétadine, en doublant la dose. L'application est à renouveler trois jours plus tard. De cette façon, on sature le corps d'iode non radioactif et on diminue de 97 % l' absorption d'iode radioactif,  sans effets indésirables graves car la glande thyroïde est programmée pour emmagasiner et concentrer rapidement l'iode qui passe à sa portée. Si c'est de l'iode radioactif, la thyroïde l'absorbera et on est alors exposé à des rayonnements internes, qui augmenteront le risque de cancer de la thyroïde et de nodules bénins. Les enfants et les bébés sont encore plus vulnérables que les adultes.
Mais si la thyroïde est déjà saturée d'iode non radioactif, alors, le corps n'en absorbera plus. Et on peut obtenir ce résultat en se badigeonnant de la teinture d'iode sur la peau.
Cela ne coûte quasiment rien. Mais encore faut-il en avoir dans son armoire à pharmacie.
Attention, il existe des dangers à utiliser de la teinture d’iode, ce n’est pas un produit anodin. Il convient, avant de l’utiliser, de demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien. Il ne faut pas l’associer à des antiseptiques à base de mercure. Les femmes enceintes et les bébés de moins d'un mois ne doivent pas l'utiliser sans avis médical. De même, toute personne qui présente une certaine sensibilité à l'iode, qui est atteinte d'une maladie thyroïdienne et qui souffre de troubles cardiaques ne doit pas s'appliquer de teinture d'iode.

Il est vital d'agir rapidement

La rapidité d'administration de l'iode après une exposition à de l'iode radioactif est un facteur décisif d'efficacité. L'effet protecteur est de 97 % lorsque la teinture est administrée au moment de l'exposition, mais passe à 85 % une heure après, et à 50 % entre 3 et 4 heures après l'exposition. Après 6 heures, vous êtes « out ».
Pour ces raisons, il semble raisonnable de se préoccuper aujourd'hui de mettre dans l' armoire à pharmacie une bouteille de teinture d'iode. C'est l'affaire de quelques euros.

La bombe à retardement n'est pas du tout désamorcée

Contrairement à ce qu'ont reconnu les autorités au moment de l'accident, des dizaines de milliers de personnes au Japon et dans le Pacifique ont été affectées par les émissions de césium 137 radioactif suite au tsunami de mars 2011. Des déchets de la centrale de Fukushima ont été retrouvés jusque sur les côtes de la Californie. Alors qu'on craignait que l'accident fût pire que celui de Tchernobyl dans les jours qui suivirent, personne n'imaginait à quel point ce serait pire en effet.
Si les estimations actuelles sont exactes, Fukushima a déjà relâché autant de radiations dans l'atmosphère que Tchernobyl. La différence est que la société TEPCO et le gouvernement japonais n'ont pas voulu construire de sarcophage en béton autour de la centrale, comme ce fut fait par les soviétiques, avec un coût humain gigantesque, il est vrai.
Aujourd'hui, on se retrouve donc avec des installations nucléaires à nu, et le risque d'un désastre encore dix fois plus grand si un nouveau tremblement de terre devait se produire, scénario  malheureusement probable dans cette région à forte activité sismique.
Nous sommes donc aujourd'hui à la merci de la nature. Le gouvernement japonais le sait, et prépare actuellement des plans pour l'évacuation totale de l'agglomération de Tokyo, un exode aux conséquences humanitaires apocalyptiques qui concernerait 40 millions de personnes ! En fait, d'immenses territoires aujourd'hui densément peuplés dans l'hémisphère nord deviendraient inhabitables, pour des siècles voire des millénaires.

Nier les faits ne sert à rien

Il n'existe aucun moyen de nier cette réalité. Prétendre que la menace n'existe pas ne peut ni écarter le danger, ni nous protéger .
Il faut avoir en tête les faits suivants :
La centrale de Fukushima-Dai-Ichi contenait six réacteurs nucléaires. Le tsunami du 11 mars 2011 provoqua l'inondation des générateurs produisant l'électricité du système de refroidissement, ce qui entraîna, dans les jours qui suivirent, la fusion de trois réacteurs sur les six (« full melt down »).
Chacun d'entre eux va alors connaître des explosions d'hydrogène, qui détruiront leur toit et leur partie supérieure.
À partir de ce stade, des rejets massifs vont se produire dans l'atmosphère et l'environnement. Le gouvernement japonais prend alors une décision dramatique : demander que de l'eau de mer soit utilisée pour refroidir les réacteurs, ce qui acheva de les détruire complètement, et à relâcher des millions de litres d'eau contaminée dans le Pacifique.
La catastrophe fut donc classée au niveau 7 (le plus élevé) de l'échelle internationale des événements nucléaires.

Le cauchemar des piscines

Mais la pire menace actuellement concerne les « piscines ».
Dans une centrale nucléaire de type Fukushima, les barres de combustible usé sont stockées dans des piscines remplies d'eau. Ce combustible émet des rayonnements  extrêmement dangereux pour l’homme et dégage une énorme chaleur. Dans les conditions normales, l’eau permet de bloquer les rayons, et de refroidir les barres de combustible usé. Des machines permettent en outre d'examiner les barres, de les déplacer, etc.
Le problème est que, suite à l'accident, le système de refroidissement a cessé de fonctionner, ce qui a d'abord produit l'évaporation de l'eau puis un incendie dans la piscine du réacteur n°4, produisant de nouvelles émissions de vapeurs radioactives. Les installations pour déplacer les barres ont été détruites. Aujourd'hui, plus aucun être humain ne peut s'approcher de ces piscines.
Aujourd'hui, mardi 19 juin 2012, la radioactivité a tellement monté dans la piscine n°2 qu'il n'est plus possible de la mesurer. (Oui, la radioactivité est trop forte pour être mesurée). L'eau étant en train de s'évaporer, la chaleur et les radiations pourraient augmenter fortement et déclencher de nouveaux incendies.
La piscine n°4 est à 30 mètres au-dessus du sol et elle est exposée à l'air libre. La structure qui l'entourait et qui la soutenait est fortement endommagée. Si un nouveau tremblement de terre se produisait et qu'elle s'effondre ou se mette à fuir, un incendie radiologique catastrophique se produirait qui pourrait provoquer des émissions de Césium dix fois supérieures à Tchernobyl.
Il est de plus impossible de retirer ces barres radioactives car le système prévu a lui aussi été détruit lors du tsunami. Les retirer avec une grue provoquerait des émissions de radiations destructrices, des incendies et potentiellement aussi des explosions, qui ne peuvent être évités qu'en les maintenant en permanence dans l'eau, dans des structures renforcées (ce qui n'a encore jamais été pratiqué nulle part, ajoutant une forte dose d'imprévisibilité à l'opération).
Certains scientifiques pensent même que l'effondrement des piscines serait si grave que l'ensemble du Japon devrait être évacué. Cela représenterait 125 millions de réfugiés....

Une des plus grandes accumulations de radioactivité de la planète

Avant de balayer de la main ces informations en les attribuant à quelque réseau antinucléaire extrémiste, voici ce qu'a déclaré Robert Alvarez, haut conseiller à l'environnement et à la sécurité nationale au ministère de l'énergie des Etats-Unis:
« Le total des stocks de combustible nucléaire usé sur le site de Fukushima Daichi contient près de la moitié du montant total du Césium 137 libéré par tous les essais d'armes nucléaires dans l'atmosphère, Tchernobyl, et les usines de retraitement du monde entier (environ 270 000 000 curies ou 9,9 E +18 becquerels).
Il est important que le public comprenne que les réacteurs qui fonctionnent depuis des décennies, comme celui du site de Fukushima-Dai-Ichi, ont produit un des plus grandes accumulations de radioactivité de la planète.
 »
Les agences nucléaires du monde entier sont en alerte face à l'éventualité d'une nouvelle dégradation des réacteurs de Fukushima et des piscines de combustible usé avec les retombées radioactives qui s'ensuivraient. Une série d'explosions  entraînerait des radiations dans l'ensemble de l'hémisphère nord, qu'il serait impossible de limiter.
Si, dans un domaine aussi crucial que la sûreté nucléaire, les autorités sont capables de laisser une telle catastrophe se produire (difficile de prétendre qu'au Japon, personne ne connaissait le risque de tremblements de terre et de tsunami...), et si elles sont capables de si mal gérer les conséquences, on peut craindre qu'elles agissent de la même façon, et pire encore, dans d'autres domaines, y compris celui si crucial de la santé publique.
Est-ce que les experts des gouvernements ne seraient pas tout simplement préoccupés, en premier lieu, par le bien public?
Pour  beaucoup , la priorité est avant tout d'assurer leur propre carrière, leur propre prestige. Et s'il faut pour cela contribuer, de façon active ou passive, à mettre en place un système dangereux , nombreux sont ceux qui, hélas, n'hésiteront pas. L'histoire l'a prouvé.

Résumé d'après Jean-Marc Dupuis de SANTE-NUTRITION

KAIZEN n° 3

Je vous en ai déjà parlé, c'est le magazine des Colibris de Pierre Rabhi.J'y suis abonnée depuis le numéro 2, voici le numéro 3 , je le tiens à votre disposition.

Il sera aussi en kiosque le 29 juin.
Vacances, prise de recul, bon moment pour aborder le sujet de l'école :
  • À quoi sert-elle ?
  • À quoi devrait-elle ressembler au XXIème siècle ?
  • Quels sont les modèles et les expérimentations susceptibles de nous inspirer ?
Si l'école participe à modeler nos représentations du monde et nous prépare à entrer dans la société, alors il est grand temps de se pencher sur l'école que nous voulons pour nos enfants !
Également au menu dans ce Kaizen n°3 :
  • Idée remuante : "L’anti-spécisme" vu par Michel Onfray
  • Désenfumage : le BBC (Bâtiment Basse Consommation) démasqué
  • François Sarano ouvre les portes des derniers espaces sauvages : l'Océan
  • "Comment faire un compost collectif"
  • Les fonds d'investissement citoyens pour réinventer l'économie
  • Une nouvelle rubrique : Yes they can !
  • Le Carrot Mob pour tous
  • Des recettes à base de sureau
  • Et toujours : la chronique de Pierre Rabhi
Ensemble, changeons le monde pas à pas !

mardi 19 juin 2012

Pitié pour notre foie

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Notre foie est surmené ! Pour notre foie, les temps sont durs. Le plus grand organe du corps humain risque de tomber malade pour cause de surmenage. Précisons, pour éviter tout malentendu, que le foie n’est pas seulement malmené par les repas de type fast-food qui doivent être digérés à des heures irrégulières. Les mauvaises graisses, les additifs alimentaires comme les colorants, les conservateurs, les exhausteurs de goût, la pollution atmosphérique provenant de l’industrie et de la circulation automobile, les pesticides dans les légumes, ainsi que de nombreux médicaments, tels que les analgésiques et les antibiotiques, portent atteinte à cette véritable station d’épuration de l’organisme.
Notre foie est donc contraint à travailler plus. Nous détruisons nos cellules hépatiques avec notre nourriture, nos boissons, nos médicaments, notre travail et notre circulation automobile.

Les symptômes les plus fréquemment observés en cas d’insuffisance hépatique sont les suivants :
- digestion difficile, ventre gonflé, nausées après un repas trop riche, accumulation de graisse autour du ventre, constipation, états dépressifs, irritabilité, agressivité, élévation excessive de la température corporelle, transpiration, odeur corporelle exagérée...
Un régime simple pour détoxifier le foie
Consommer beaucoup de fruits frais et de légumes crus. Les aliments crus purifient le foie et devraient représenter 40% de notre alimentation quotidienne. Les carottes, betteraves rouges, légumes vert foncé, les fruits et légumes rouge-orangés contiennent des enzymes vivants, des antibiotiques naturels, de la chlorophylle, des caroténoïdes et des bioflavonoïdes qui contribuent à la bonne santé du foie et nettoient les intestins. Consommez le moins possible de produits d’origine animale : pas de lait, peu de beurre, de fromage et de yaourt, pas de crème glacée ni de chips, de cacahuètes salées ou grillées, pas de friandises entre les repas, de sucre ou de repas fast-food, limitez votre consommation de sel et de graisses saturées.
En cas de surcharge toxique, le foie ne peut plus procéder adéquatement à la détoxification de l’organisme en éliminant les substances toxiques provenant des aliments, des boissons, de la pollution atmosphérique et du stress. Lorsque le foie est surmené et intoxiqué, on peut constater une augmentation anormale de la température corporelle entraînant une très légère fièvre (37 C° à 37.3 C°) souvent accompagnée d’une transpiration excessive ou d’une odeur corporelle désagréable. Soyez attentif à tous ces signes quasi imperceptibles.
Source:ABC santé
Voir dans la bibliothèque l'ouvrage: Détoxifiez votre foie.

Le chocolat dangereux pour les enfants?

 
"Choisir, c'est renoncer" mais choisir, c'est aussi s'engager pour chercher à changer,au moins ce qui est à notre portée. Il existe des pistes d'améliorations possibles de nos habitudes de consommation , de nos modèles d'organisation , de notre façon de concevoir la santé dans nos écosystèmes.
S'il semble irréaliste de continuer sur la même voie, en comprenant un peu mieux les phénomènes qui régissent nos vies, il est possible de progresser. En contribuant à leur diffusion, nous pouvons décider, ensemble, de ce qui deviendra le "bon" sens commun.


Hummm... En tablette, en pâte à tartiner, en poudre ou en lapins de Pâques, rien que d'y songer, on en a les pailles agacées!Mais les coulisses des filières de fabrication du chocolat sont loin de ressembler aux décors de Charlie et la Chocolaterie, et c'est tout de suite moins appétissant...
Une étude parue sur le travail des enfants en Afrique de l'Ouest- qui produit plus de 70% du cacao mondial- révèle des chiffres glaçants : pour la seule Côte d'Ivoire, plus de 625 000 enfants travaillent dans les plantations de cacao. Avec, bien sûr, des conséquences sur la scolarisation : plus de la moitié de ces enfants (de 6 à 17 ans) ne sont jamais allés à l'école. Certains sont plus exposés que d'autres : l'étude estime que 284 000 enfants travailleraient à la machette et 153 000 en lien direct avec l'utilisation de pesticides dont le plus utilisé pour le cacao est le lindane,  puissant insecticide interdit en Europe depuis 2000, qui présente des effets néfastes sur le foie et les reins ainsi que sur le système nerveux et le système immunitaire. Les cacaoculteurs sont peu et mal formés sur les produits chimiques qu'ils utilisent.
Certes, les plantations de cacaoyer ne sont pas les plus gourmandes en produits phytosanitaires : selon le Ministère de l'Environnement, de l'Eau et des Forêts de Côte d'Ivoire, premier producteur mondial (environ 40% de la production annuelle), les surfaces traitées représentent 5 à 15% des plantations. Il n'en demeure pas moins que 80% des puits et 90% des sols des plantations de cacao sont contaminés.
Et comme si ça ne suffisait pas, la cacaoculture est aussi une des responsables de la déforestation. D'après la FAO, la culture du cacao a fait disparaître près de 10 millions d'hectares de forêt ces 50 dernières années...

Déjà écœurés ? Attendez ça n'est pas fini...
95% de la production mondiale vient de petites exploitations (moins de 3 ha), soit environ 2,5 millions de familles qui vivent du cacao. Ou plutôt qui essaient d'en vivre, car la précieuse fève ne nourrit pas son homme. Le revenu du cacao est tellement faible que les parents n'ont pas d'autre choix que d'enrôler leurs enfants. Dans cette même étude, l'IITA note que le revenu annuel moyen par personne dans le secteur cacaoyer est de 30 à 110 dollars, soit loin en-dessous des 1,25 dollars par jour du seuil de pauvreté...
Cerise amère sur le gâteau, la plupart de ceux qui travaillent dans les plantations de cacao, adultes comme enfants, n'ont jamais goûté de chocolat...

Tout ça pour quoi ? Pour NOUS! en alimenant les marchés européen et nord-américain qui consomment à eux seuls deux tiers du cacao mondial. Et la route est longue jusqu'aux rayons de nos supermarchés avec des millions de producteurs, des millions de gourmands et entre les deux, quelques entreprises qui se partagent le gâteau.
Révisons nos pubs: Milka, Côte d'Or, Crunch, Mars, Snickers, Nutella, ...  Une apparence de variété cachée derrière cinq groupes : Nestlé, Ferrerro, Mars, Kraft Foods et Cadburry, pour près de 60% du marché européen.
Des intermédiaires "invisibles" pour le consommateur mais puissants économiquement. Les cacaoculteurs peuvent difficilement leur tenir tête, d'autant moins qu'ils n'ont généralement aucune visibilité sur les prix du marché. Les producteurs touchent en moyenne moins de la moitié du prix de la tonne de cacao sur le marché mondial, et environ 5% du prix de la tablette de Milka.

Alors quoi ? Plus possible de céder à une folle envie de chocolat sans être torturé par sa conscience ? Rassurez-vous, il suffit de craquer bio et de croquer éthique !
Mais, hélas, la part du chocolat éthique reste ridiculement faible : 0,1% du marché mondial du cacao. Le bio, lui, est un brin au-dessus : 0,5%. Pas très encourageant. Passer à la production bio et équitable pose certaines difficultés pour les producteurs : bouleversement complet du mode de production, coûts de certification, coûts plus élevés à la production (salaire de la main d'œuvre, utilisation réglementée de pesticides, etc.).
Heureusement, il y a de l'espoir. La demande des consommateurs est de plus en plus forte.
Ces dernières années, de grands groupes se sont rapprochés de la voie de l'équitable. Ainsi Kraft Foods s'est allié à Rainforest Alliance en s'engageant d'ici à la fin de l'année 2012, "à utiliser uniquement des graines de cacao provenant de plantations certifiées par Rainforest Alliance pour l'ensemble de ses gammes Côte d'Or et Marabou; une de ses principales marques en Europe du Nord, Cadburry a annoncé en 2009 qu'en Grande-Bretagne, Irlande, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande, sa fameuse barre Dairy Milk serait certifiée commerce équitable par l'organisme FLO (pour Fairtrade Labelling Organizations, qui regroupe 24 organisations de certification et de promotion du commerce équitable).

Une question s'impose: Réel tournant éthique ou faire-valoir marketing sur quelques produits bien en vue ?Le "greenwashing" nous guette au coin du bois, ne l'oublions pas, soyons vigilants!
Attention aux effets d'annonce : alors que certains acteurs spécialisés mettent en œuvre des démarches parfaitement cohérentes de commerce équitable, les principaux acteurs du chocolat avaient déjà signé en 2001 le protocole Harkin-Engel, s'engageant à prendre des mesures pour éliminer le travail des enfants dans les plantations de cacao. Onze ans plus tard, les engagements ne sont pas tenus et les enfants cueillent toujours les cabosses de cacao à la machette.

D'après Symphonat n° 18 et quelques "grains de sel" de votre serviteur, Margueritte.

lundi 18 juin 2012

Quinoa: trésor ou calamité...

Depuis 2005, les surfaces cultivées de quinoa ont doublé en Bolivie, l'un des principaux producteurs de cette graine andine, dont la demande mondiale et le prix sont en augmentation constante. D'après le directeur de l'Institut national d'innovation agricole et forestière (Iniaf),la culture de cette plante - qui appartient à la même famille que la betterave ou l'épinard, mais est considérée comme une "pseudo-céréale" - occupe désormais 70 000 hectares, pour une production estimée à 44 000 tonnes.

La valeur nutritionnelle de cette graine, riche en protéines et cultivée depuis plus de 7 000 ans sur les hauts plateaux andins, a été soulignée par les Nations unies. Lundi 11 juin, le président bolivien, Evo Morales, a été désigné "ambassadeur spécial" de la FAO (Food and Agriculture Organization), l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation, afin de promouvoir ce "super aliment" dans le cadre d'un programme sur trois ans .
ENTRE 2 500 ET 3 000 DOLLARS LA TONNE
"Face à la crise alimentaire mondiale, les peuples andins disposent de plusieurs solutions, et l'une d'elles est le quinoa", a déclaré à la tribune de la FAO le président d'origine amérindienne Evo Morales. Le quinoa présente l'avantage de pousser dans des zones semi-arides et jusqu'à 4 000 mètres d'altitude. Des cultures expérimentales sont actuellement menées partout dans le monde ( et en France notamment, cf ci-dessous).
La Bolivie est le deuxième producteur derrière le Pérou et le premier exportateur mondial  avec 70 % du marché. Les prix actuels oscillent entre 2 500 et 3 000 dollars la tonne. Deux tiers de la production partent à l'exportation, parmi lesquels 54 % aux USA 32 % en Europe et 6 % au Canada.
En Bolivie, "il y a dix ans, il y avait 35 000 hectares plantés mais les prix ont augmenté et il y a plus de gens qui en sèment. Avant, les gens ne semaient pas le quinoa, ils quittaient le pays (...), maintenant ils reviennent semer", explique à l'AFP le président d'une association de producteurs.
AFFRONTEMENTS ET HAUSSES DES PRIX
L'extension des surfaces cultivées provoque des conflits sanglants entre paysans  dans des régions où les limites territoriales ne sont pas définies très précisément.
"Si l'activité productive reste centrée sur une espèce séculaire, (...) le système agraire, l'organisation collective et l'organisation familiale de la production ont été bouleversés (...)  pour aboutir aujourd'hui à une crise foncière, et des tensions sociales multiples"..
"La non régulation de l'extension et de la localisation des parcelles dans la plaine ont abouti à une monoculture  favorable à la multiplication des ravageurs de la culture et à l'érosion éolienne""La marginalisation de l'élevage a provoqué une baisse de la production de fumier et la perte de la sécurité financière que constituait la vente des animaux dans les moments de nécessité."
Sans compter que de nombreux Boliviens ne sont plus en mesure de s'offrir celle qu'on surnomme "la graine d'or", la consommation aurait baissé d'un tiers pendant que les prix triplaient dans les cinq dernières années. Dans les supermarchés, un sac d'un kilo coûterait près de 5 dollars, cinq fois plus que le même poids de riz.
Du quinoa dans le Val de Loire
La "graine des Incas" tente une percée dans le Val de Loire, où une poignée d'agriculteurs parie sur cette plante.
La surface de quinoa cultivée dans une zone allant de l'Anjou au sud de la Sarthe et jusqu'au Poitou a doublé entre 2009 et 2010, passant de 100 à 200 hectares pour 216 tonnes récoltées en 2010.
Modestes, les premières récoltes du quinoa du Val de Loire sont pourtant le fruit d'un "travail de 20 ans", réalisé notamment à l'université Wageningen des Pays-Bas, et au Danemark, pour mettre au point des variétés adaptées à la culture en France. Deux laboratoires de l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers (ESA), partenaires du projet, travaillent également à l'amélioration de la culture.
Source: Le Monde Economie, 18 juin 2012.

lundi 11 juin 2012

Histoire d'eau

D'après une Newsletter d'Alternative Santé :Un remède qui ne coûte rien, ou presque, et qui peut soigner en un clin d'oeil une bonne dizaine de pathologies. Il est évident que je ne fais que transmettre ces connaissances en vous en donnant les sources. A chacun d'apprécier...
De quoi s'agit-il ? De l'eau tout simplement.... à condition d'en connaître le mode d'emploi.
Michel Dogna a testé pour les lecteurs d'Alternative Santé toutes les méthodes connues d'hydrothérapie,
                                                 De l'eau pour tout médicament
Dans la Chine antique, le protocole d’études des médecins exigeait que ceux-ci maitrisent à la sortie de leur Université 110 façons thérapeutiques d’utiliser l’eau. Ces principes basiques de médecine chinoise traditionnelle furent repris, peaufinés, adaptés sous l’éclairage de la science du moment par d’illustres pionniers qui ont passé leur vie à soulager des malades.
Si le docteur russe Salmanoff est à mon sens le plus prestigieux d’entre eux, j’ai néanmoins une sensibilité particulière pour Pierre Gardelle, chercheur discret que j’ai bien connu. Il est l'inventeur d’une extraordinaire méthode qui est une référence dans le monde du yoga et de la naturopathie. Sur un autre registre je citerai simplement France Guillain et ses bains dérivatifs, variante des bains de siège à friction de Louis Kuhne. Il faut enfin mentionner L'abbé Kneipp, le Dr Marchesseau et même Rica Zaraï
Toutes ces techniques, je les ai personnellement expérimentées et sélectionnées. Je veux vous en faire partager l’étonnante efficacité. Leur transmission à un large public est d'autant plus importante que les ouvrages dans lesquels elles ont été expliquées et documentées sont quasiment tous introuvables.
Les deux systèmes circulatoires du Salmanoff
Le Docteur Alexandre Salmanoff (1875 – 1964), père de la Capillothérapie qu’il a élaborée au fil d’un parcours médical prestigieux dans les facultés de Moscou, Berlin et Pavie, a laissé un véritable testament médico-philosophique au travers de deux ouvrages restés longtemps épuisés et réédités par La Table Ronde depuis peu : Les mille chemins de la guérison (déjà introuvable) et Secrets et sagesse du corps.
Son concept de base : Il existe deux systèmes circulatoires sanguins
  • le système cardio-vasculaire bien connu avec son retour veineux – grosses tuyauteries pulsées par le cœur mais qui ne représente que 20% de la circulation générale
  • le système capillaire constitué de 100 000 km de micro-tuyaux fins comme des cheveux, un réseau de distribution destiné à alimenter au porte à porte chaque cellule ; il assure 80% de la circulation. Ce système doté de pouvoirs de contraction, de dilatation et de péristaltisme, délaissé de la médecine officielle est pourtant la réponse à beaucoup de maladies non résolues jusqu’ici quand il se stase, s’encrasse et se bouche.
  • Selon le Dr Salmanoff, il est courant que des septuagénaires ne possèdent plus en état de fonctionnement que 30 à 40% de leur réseau capillaire valide, ce qui est pour lui la première cause de dégénérescence. Notons qu’il est clair que lorsque les gros tuyaux se bouchent (athérosclérose), il y a longtemps que les petits tuyaux sont colmatés (logique de plombier).
Les travaux de ce grand homme sont strictement scientifiques mais , en pratique, je m’en tiendrai ici à une présentation d’applications thérapeutiques simples à partir d’enveloppements par compresses d’eau chaude ou froide.

Pierre Gardelle et le "principe de Carnot"
Pierre Gardelle (décédé en 2005 à l’âge de 95 ans). Au départ ingénieur des Arts et Métiers, il a en fait effectué l’essentiel de sa carrière en tant que kiné et ostéopathe. Imprégné par la macrobiotique de par sa rencontre avec Oshawa, il appliqua au départ dans ses méthodes le principe antagonisme Yin /Yang du Tao.
Son concept de base : c’est le "principe de Carnot" bien connu des physiciens qui dit « pour créer une énergie (moteur), il faut une source chaude et une source froide ». Pierre Gardelle avait remarqué que lorsqu’un site organique est accidenté ou malade, sa température augmente. Immédiatement, des lymphocytes sont envoyés sur ce qu’on peut appeler un chantier pour effectuer un travail de nettoyage des dégâts ; mais cette augmentation de température de quelques degrés les ralentit dans leur mission ou les empêche carrément d’approcher (un problème de pompiers en quelque sorte).
Pierre Gardelle a donc eu l’idée de refroidir le site atteint, ceci permettant de multiplier la vitesse d’intervention des lymphocytes. Mais il faut aller décharger les détritus quelque part, vers une sortie (intestin, peau, foie …) Pour cela, il crée un point chaud sur une plaque tournante des émonctoires : le ventre et éventuellement les pieds qui vont faire office de déchetterie. La preuve qu’il se passe quelque chose est que lorsqu’on essore la serviette, il en sort un liquide laiteux, et qu’il y a souvent formation de petits boutons sur la peau de cet endroit.
En pratique :
- sur le site à soigner, on place une vessie de glace avec un linge en simple épaisseur interposé – ne pas utiliser les pochettes plastique bleues au glycol pour glacières.
et dans le même temps
- sur le ventre, foie compris, on place une serviette éponge mouillée la plus chaude possible et une bouillotte par-dessus pour tenir la chaleur.
Temps d’application : séances de 1h trois fois par jour, ou 3 h d’affilée par jour selon le problème.Pour en savoir plus sur cette méthode lire l'article publié sur soignez-vous.com
L'abbé Kneipp marche dans la rosée
L’abbé Kneipp (1821 – 1897) est devenu célèbre par sa méthode de santé avec la marche matinale pieds nus dans la rosée du matin. Il se crée ainsi à la fois une recharge alchimique en Energie Terre, et un réflexe capillaire périphérique de vasoconstriction ensuite suivi d’une vasodilatation générale de toute la micro-circulation. Il faisait déjà de la capillothérapie sans le savoir.
Louis Kuhne, du froid sur les organes génitaux
Louis Kuhne (1835 – 1901) était un naturopathe allemand qui a inventé les bains de siège à friction au début du 20ième siècle. Son concept de base : les organes génitaux sont au centre de sa thérapeutique, car dit-il, l'énergie ancestrale se situe dans les reins et les organes génitaux. Par les terminaisons nerveuses des organes génitaux, il est donc possible de régulariser l'ensemble des fonctions l'organisme. En particulier, les bains froids du sexe tonifient l’ensemble du système nerveux.Il a laissé un ouvrage titré « Nouvelle science de la guérison » édité par La Vie Claire en 1962 (épuisé)
En pratique :
- L’on s'assoit sur un bidet rempli d'eau entre 10 et 15°, les organes génitaux au-dessus de l'eau.
- Les asperger avec cette eau au moyen d'un gant de toilette rugueux.
La durée sera de 10 minutes environ selon les patients et leur sensibilité. Il est important que le reste du corps soit bien au chaud (haut du corps et jambes - pieds).
On peut faire jusqu'à 3 séances par jour. .
France Guillain : à dada sur mon bidet
France Guillain à partir de la méthode Kuhne en a étendu les applications thérapeutiques et la popularité avec les Bains Dérivatifs, en modifiant légèrement le modus operandi initial. Son concept de base : France Guillain prend pour cible les fascias de l’aine (voilettes qui enveloppent les différentes masses musculaires) dont la fonction est de drainer les toxines et déchets métaboliques vers le rectum. A noter que les chats et les chiens qui se lèchent régulièrement les aines pratiquent en fait depuis toujours le bain dérivatif. Livre de référence : "Les bains dérivatifs, moyen de santé simple efficace et gratuit" chez Jouvence.
En pratique :
Toujours à dada sur son bidet, on passe le gant mouillé froid de chaque côté du sexe pendant 10 à 20 min. La dernière extension en date de la méthode France Guillain (plus pratique) consiste en l’application périnéale de Poches Yokool.
Pour en savoir plus sur cette méthode, lire l'article publié sur soignez-vous.com
Et même Rica Zaraï...
Rica Zaraï (née en 1938)  chanteuse qui en 1969 ayant été victime d’un accident de voiture, resta immobilisée pendant 8 mois dans une coquille de plâtre. Malgré un pronostic médical réservé, elle récupéra totalement ses capacités au bout de 3 ans, par l’utilisation de plantes et des fameux Bains de siège froids, dont elle fera plus tard, la publicité soutenue. Parallèlement à sa carrière musicale, elle publia sous son nom un ouvrage intitulé « Ma Médecine Naturelle » qui fut un grand succès (à tel point qu'on ne le trouve plus que d'occasion). A noter que ses bains de siège se présentent comme une variante de Kuhne et de France Guillain.
Quelques exemples:
BRONCHITE (Méthode macrobiotique) - Enveloppement thorax avec serviette éponge humide très chaude - 20 mn, en réchauffant la serviette éponge toutes les 7 mn. Méthode encore améliorée en infusant de gingembre râpé dans l’eau chaude. C’est moins barbare que les cataplasmes de moutarde de nos parents et aussi efficace.
CAPSULITE DE L’ÉPAULE (Méthode thermo-différentielle de Gardelle) - Vessie de glace sur le site douloureux avec linge interposé + serviette humide très chaude sur le ventre avec bouillotte par dessus.
COLITE - GASTRITE – COLIQUES (Capillothérapie de Salmanoff) - Le soulagement est immédiat et durable – plus efficace que la plupart des traitements - Serviette mouillée très chaude sur le ventre + bouillotte par dessus (pour éviter le refroidissement de la serviette). Séance : 20 minutes - Soulagement immédiat.
CONCRÉTIONS CALCIQUES - BECS de PERROQUET (Méthode Dr Marchesseau) : Cure de vraie eau distillée (non injectable, en pharmacie). - Boire 1 bidon de 10 litres en 8 jours (1,5 l par jour). Ne pas renouveler.
CRISE "dite" de FOIE (Capillothérapie de Salmanoff): - Serviette mouillée très chaude sur le foie, devant et derrière + bouillotte par dessus (pour éviter le refroidissement de la serviette) - Séance : 20 minutes - soulagement immédiat garanti.
GANGRÈNE à la JAMBE (Méthode thermo-différentielle de Gardelle) - Vessie de glace sur le site avec linge interposé - + serviette humide très chaude sur le ventre avec bouillotte par dessus - + bouillotte sous l'autre pied - en permanence jusqu'à résolution (une dizaine de jours, en moyenne) – Les douleurs intolérables cessent dès le départ.
LARYNGITE - ANGINE – APHONIE (Capillothérapie de Salmanoff) - Compresse froide autour du cou Séance : 20 minutes - Soulagement immédiat garanti.
LUMBAGO – HERNIE DICALE (Méthode Gardelle) - Vessie de glace sur le site vertébral avec linge interposé  + serviette humide très chaude sur le ventre avec bouillotte par dessus - + bouillotte sous les pieds - en permanence jusqu'à résolution 1 à 2 séances de 1 h par jour.
OTITE (Capillothérapie de Salmanoff) - Résultat 100% en 20 min sur les otites d’hiver – soulagement immédiat et guérison définitive contrairement à l’antibiothérapie qui réabonne toutes les 3 semaines – fait échapper à la barbarie médicale sur les enfants nommée « parasynthèse » - Compresse bien chaude (gant de toilette replié) sur l’oreille, + Compresse très froide simultanée autour du cou - Changer toutes les 5 à 7 minutes – pendant 20 à 21 minutes Soulagement immédiat – recommencer 6 à 8 h après si nécessaire.
SÉQUELLES D’AVC : HÉMIPLÉGIE, APHASIE (Méthode Gardelle) - Pris au départ les résultats peuvent être très rapides quelques jours) – plus on attend plus la résolution est longue. - Vessie de glace sur la tête avec linge interposé + Compresse chaude sur le ventre avec bouillotte par dessus – 2 séances de 2 heures par jour ou 3 séances de 1 heure jusque récupération totale.
TUMEUR CÉRÉBRALE (Méthode thermo-différentielle de Gardelle) - Vessie de glace sur la tête avec linge interposé - + compresse chaude sur le ventre avec bouillotte par dessus – 2 séances de heures par jour jusqu'à résultat. Nota : mes résultats ont été obtenus dans des cas de tumeurs non cancéreuses, pour lesquelles il faudrait adjoindre la cure Gerson Kelley dont je vous reparlerai dans une prochaine lettre.
Si vous ne devez tester qu'une seule fois l'efficacité de ce type de méthode, faites-le le jour où vous avez un rhume de cerveauTout le monde a eu l’occasion de vivre ce passage affreux d’une tête prête à éclater, avec le nez et les yeux  congestionnés.
Il est possible d’écourter le calvaire en pratiquant ce que l’on appelle un bain de bras. Pour cela, s’installer assis devant le lavabo. Remplir celui-ci jusqu’au trop- plein avec de l’eau à 37° que l’on contrôle avec thermomètre de bain. Tremper complètement les deux bras. De la même façon que précédemment, monter la température à 43 – 44° en 5 mn, et la maintenir pendant 20 mn. Des gouttes de sueurs vont perler abondamment de votre front et de votre cou. Se maintenir bien au chaud ensuite. Seule précaution pour les personnes sujettes aux tachycardies : en cas de problème, arrêter – tant pis et dommage...

A jeudi prochain. Et d'ici là, prenez soin de vous

Michel Dogna