jeudi 14 mars 2013

Alternative Santé

Une proposition  de site que je trouve intéressant en matière de santé alternative ou, pour le moins, de réflexion afin de se sentir responsable de ses démarches de santé, de ses dépenses, de son engagement personnel car le meilleur des médecins n'est pas un faiseur de miracle sans la participation de son patient,etc.
Vous pouvez vous abonner gratuitement à la newsletter que vous recevrez tous les jeudis. Pour la recevoir: http://www.alternativesante.fr/inscription-a-la-newsletter/
Voici la newsletter que j'ai reçue aujourd'hui jeudi.
BIG PHARMA EN PLEINE SANTÉ PENDANT QUE TOUT LE MONDE PLONGE
Comment marche ce miracle ?
L’industrie pharmaceutique française est l’une des plus puissantes au monde avec 50 milliards de chiffre d’affaires annuel, en croissance continue, et 110.000 emplois. Pendant que tout le monde se fait, à grand peine, des marges de coefficient entre 1,5 et 3 maximum, les grands labos s’autorisent de multiplier par 10, 20, ou 30 le coût des produits à la vente ; par exemple les cocktails chimio sont vendus (à la sécu) 40 fois leur coût de fabrication.
Chaque année, il sort 150 nouveaux médicaments ayant obtenu l’AMM (autorisation de mise sur le marché) qui sont lâchés à la vente. Les trois cibles privilégiées : le diabète, le cholestérol, l’hypertension, des maladies que l’on contient juste mais que l’on ne guérit pas, et qui abonnent quotidiennement les patients à vie. Merveilleux ! De plus on remplace d’anciens médicaments-béquilles par des nouveaux aussi médiocres et beaucoup plus chers. Rentable !
L'envers du décor
Et c’est là que nous découvrons un service d’état très discret : la HAS (Haute Autorité de Santé) qui délivre un avis sur chaque nouveauté sous le sigle de ASMR (amélioration du service médical rendu), celui-ci se répartissant comme suit :
ASMR Classe 1 = innovation majeure
ASMR Classe 2 = innovation importante
ASMR Classe 3 = innovation modeste
ASMR Classe 4 = innovation mineure
ASMR Classe 5 = innovation nulle
Mais les labos ne s’occupent pas de ces cotations. Ils prétendent que celles-ci, instituées depuis 2005, ne sont que de simples formalités de routine. Mieux, Parmi les 77 médicaments actuellement épinglés par l’ANSES « à surveiller pour effets secondaires inquiétants », c’est justement l’un de ceux-là, contre le diabète, avec la plus mauvaise note de la HAS (classe 5), qui a été récemment sélectionné par le laboratoire X pour une gigantesque campagne publicitaire. En plus, il traine de jolies casseroles : suspicion de risques cardiaques, hépatiques et cutanés, et il va coûter 6 fois plus cher que les médicaments qu’il va remplacer, la Sécu le prenant en charge à 100% sans problème.
Un autre exemple récent est celui d’une nouvelle molécule contre des maladies neurologiques
Le verdict de la HAS sur ce produit est sans appel : classe 4 avec effets secondaires importants chez 90% des patients, plus 2 morts enregistrés. Mais le rapport mensuel prévu étant de 2000 € par patient – remboursement refusé par le NICE anglais mais accepté par la Sécu ! - le laboratoire X a quand même misé sur ce dangereux « nanar » pour  une campagne publicitaire monstre. Un congrès de neurologie a été organisé, où 400 neurologues ont été invités. Environ 15 jours après, le produit était libéré sur le marché et quelques semaines plus tard, il y avait déjà 7 morts suspectes… Le très sérieux journal médical indépendant « Prescrire » avait pourtant prévenu les médecins du fait que ce médicament ralentit dangereusement le cœur pouvant aller jusqu’au malaise cardiaque. Mais les médecins abonnés à Prescrire sont loin d’être la majorité.
Alors comment de tels « navets » dangereux peuvent-ils s’implanter quand même sur le marché pharmaceutique et atterrir sur les ordonnances des médecins? Grâce au travail de fourmi de plus de 12000 VM (visiteurs médicaux). Déjeuners, relations conviviales de confiance, organisations de soirées dans des hôtels luxueux, avec conférences de faux professeurs, en fait simples docteurs à la solde du labo fournisseur, voyages « d’étude » à l’étranger en classe affaires, hôtels 4 étoiles pour les bons prescripteurs…
Un dernier petit détail en aparté : afin d’établir les essais de nouveaux médicaments en phase 4, des médecins sont sollicités pour les prescrire avec engagement de suivi compte rendu moyennant 480 € par patient…..excellent pour arrondir les fins de mois avec des clients non informés !
Ma conclusion
Tout cela n’est pas vraiment une surprise, sauf que c’est encore pire que ce que l’on croyait.
La leçon à tirer :
  • Toujours demander ou, mieux, aller voir sur Internet depuis quand le médicament que l’on vous prescrit est sur le marché (peut-être que cela ne fera pas plaisir à votre prescripteur….).
  • Ne jamais accepter des médicaments récents, et exiger uniquement de vieux remèdes qui ont fait leurs preuves de non dangerosité.
  • Lorsqu’on n’a rien à vous proposer qui n’ait des effets secondaires peu sympathiques, tournez vous vers des molécules de médecines naturelles qui sont en fait les seules à être reconnues par le vivant (biocompatibles) et n’ont pas d’effets secondaires ( Serment d’Hippocrate : NE JAMAIS NUIRE)
Michel Dogna

Il y a quelques semaines, on était en pleine panique au ministère de la Santé. Déremboursement des pilules de 3ème et 4ème génération, interdiction de prescrire ce contraceptif hormonal pour les généralistes (belle offense au passage) et dans la foulée, une affaire dans l’affaire avec le retrait de l’anti-acnéique Diane 35 (Bayer toujours), nouvel exemple après le Médiator de détournement de prescription (25 ans de laisser-faire des autorités de santé !)...
Et depuis ? Plus rien...
Depuis, les soi-disant « minipilules » inoffensives de 2ème génération continuent à être prescrites comme si de rien n’était, ou presque. Y compris des pilules préhistoriques ou de 1ère génération comme Minidril qui va fêter ses 40 ans, Adepal ou Triella, autant de poisons que l’on aurait dû jeter à la poubelle depuis bien longtemps !
Depuis aussi, on continue à donner des pilules avant-gardistes genre Cerazette, la pilule la plus prescrite par les gynécologues, bourrée de progestatifs de 3ème génération (désogestrel) aux effets mal évalués.
33 ans d’alertes sur les dangers des hormones de synthèse...
En 1980, le Dr Dominique Chatain, gynécologue, alertait l’opinion dans un livre intitulé « Danger Pilule ». Un ouvrage nourri de faits et chiffres qui pointait déjà les effets secondaires et les risques d’accidents cardio-vasculaires, d’hypertension, de chute de libido, de chute des cheveux, de prise de poids, de cancers.
En 1983, Barbara Seaman, une grande journaliste américaine, signait « Dossier Hormones » avec le médecin et pharmacologue Gideon Seaman. Ils y expliquaient très clairement pourquoi il ne fallait surtout pas prendre d’hormones et comment faire autrement. « Toute femme qui prend ces traitements vit dans un état biochimique altéré », disaient-ils à propos de ce qu’ils qualifiaient de « pilule du cancer ».
En 1988, le Dr Ellen Grant, qui fut pourtant en Angleterre une fervente apôtre de la pilule (elle a participé aux premiers essais), publiait « Amère Pilule ».
Dans cet ouvrage fort documenté, le Pr Lucien Israël écrivait en préface : "Ce livre souligne les dangers réels de la pilule, et montre, indirectement, que le bouleversement des équilibres naturels comporte toujours obligatoirement un prix à payer… En fait, s'agissant d'autres domaines de la médecine, il est vraisemblable que les produits entraînant de telles conséquences n'auraient jamais reçu l'autorisation de mise sur le marché…".
En 2001, le Pr Henri Joyeux, cancérologue, publiait « Femmes, si vous saviez ! », un livre plusieurs fois réédité dans lequel il dénonce autant les dangers de la contraception chimique que de la THS. « C’est bonnet blanc et blanc bonnet » écrit-il à propos de ces traitements dont il explique les effets cancérigènes et thrombo-emboliques.
Dans ce livre, on peut noter cette phrase terrible du Dr Pierre Simon, co-fondateur du Planning Familial : « Si j'étais femme, sachant ce que je sais de la physiologie féminine, vous me paieriez cher pour me faire avaler la pilule ! ».
La pilule est un cancérigène certain. Mais qui le sait ?
Et depuis ?
Des études ont été publiées (dont une dizaine sur les risques thrombo-emboliques véneux des 3ème et 4ème générations entre 2005 et 2012), des débats initiés mais sans succès. Alors retenons seulement deux faits, incontournables, têtus :
  • En 2005, le CIRC (Centre international de recherches contre le cancer) a classé les contraceptifs oraux oestro-progestatifs comme substances cancérigènes de catégorie 1. L’information a été publiée en plein mois d’août, elle est passée inaperçue chez les journalistes et la Ligue contre le Cancer, malgré ses millions d’euros de budget de communication n’en a pas fait la publicité... Catégorie 1 = cancérogène certain. La pilule est donc au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre.
  • En septembre 2011, l’Afssaps (rebaptisé depuis ANSM) a officiellement publié une alerte sur les risques de thrombo-embolies... Un communiqué pondu 6 ans après la publication d’une étude sans équivoque dans The Lancet !
Vous aurez pourtant remarqué comme moi que dans la cacophonie de ce début d’année, personne n’a évoqué le risque de cancers hormono-dépendants de la pilule oestro-progestative.
Pas un mot sur un possible lien avec les 70 000 nouveaux cas de cancers du sein enregistrés en France l’année dernière (une française sur huit est maintenant concernée).
Une épidémie telle que si l’on parvenait à l’éradiquer, me confiait dernièrement un grand cancérologue, c’est la moitié des centres anti-cancer qu’il faudrait fermer... Pas un mot sur le cancer de l’utérus, pas un mot sur tout autre risque que celui des thrombo-embolies d’ailleurs.
La pilule est un perturbateur endocrinien
La pilule n'est rien d'autre qu'un perturbateur endocrinien récemment recensée comme telle par l’ANSES au même titre que les phtalates ou le bisphénol A.
Qu’est-ce en effet que la pilule féminine ? C’est l’association de l’hormone masculine (la testostérone) modifiée, le norstéroïde, et de l’éthinyl-oestradiol, qui est l’hormone féminine modifiée (oestradiol). L’objectif de cette association contre-nature : inhiber l’ovulation.
Et, comme si l'ovulation était une maladie, on parle de « traitements »... Ceux-ci déséquilibrent la femme dans son être le plus intime : ses cycles, qui suivent peu ou prou ceux de la lune, et son horloge interne.
Les conseils d’une (sage) femme
Les gynécologues sont maintenant harcelés de questions (tant mieux) et les femmes s’inquiètent (à juste titre). Si vous paniquez, je vous recommande de suivre les conseils du Dr Bérangère ARNAL, gynécologue aguerrie et spécialiste de la prévention du cancer du sein.
La première recommandation de Bérangère Arnal est la suivante :
Si vous voulez prendre la pilule, prenez-la le moins longtemps possible et aux plus petites doses !
Bérangère Arnal explique aussi qu'il existe des solutions bien plus sûres que les pilules de 3ème et 4ème génération et elle en évoque de nombreuses. Tout en prenant soin à chaque fois de souligner les points faibles et les traitements alternatifs et complémentaires (TAC) nécessaires.
Ce sont par exemple :
  • Les pilules de 2ème génération peu dosées en éthinyl-oestradiol. Ça existe (Leeloo ou Lovavulo par exemple) !
  • Les pilules de 5ème génération composées d’hormones bio-identiques, dites semi-naturelles, c’est-à-dire très proches des hormones ovariennes (la pilule Zoélie notamment et Qlaira dans une moindre mesure). Qui en parle ? Même les gynécologues ignorent parfois qu’il existe une 5ème génération !
  • Les contraceptifs à 17 bêta oestradiol par voie percutanée (patch ou gel) ou à progestérone micronisée (préférer la voie vaginale à la voie orale).
  • L’anneau vaginal Nuvaring. Sûr et efficace.
  • Le stérilet  au cuivre non hormonal, notamment la version « short » pour les jeunes filles. Excellent rapport qualité/prix ! Coût : 35 euros remboursés par la Sécurité sociale. Pas rentable pour les labos...
  • La méthode Essure après 40 ans, âge à partir duquel tous les spécialistes indépendants vous diront qu’il est insensé de prendre la pilule. Anodine, confort assuré.
  • Le préservatif masculin : pour les femmes qui n’ont pas de rapports réguliers ou pour les jeunes filles (qui se protègent en même temps des MST). Sûr à 90%.
  • La vasectomie... Autre tabou !
Enfin, et c’est important : avoir des enfants est l’un des meilleurs moyens de se protéger des effets néfastes de la pilule, notamment des cancers.
Des compléments alimentaires indispensables
Dans la plupart des cas, la prise de pilule oestro-progestative, vous dira Bérangère Arnal, nécessite une complémentation en oligoéléments et vitamines compte tenu des carences et dérèglements qu’elle entraîne :
    Vitamines E, C, B2, B6, B9, B12, Magnésium, zinc, chrome, sélénium, levure de bière...
Mais votre gynéco vous en a-t-elle (il) touché un mot ?...
Les contraceptifs à éviter à tout prix:
  • Les pilules de 1ère et 2ème générations, trop dosées en oestroègnes (Minidril, Adepal, Triella, Trinordiol...).
  • Les pilules de 3ème et 4ème génération, en particulier celles du groupe Bayer : Meliane qui a provoqué le scandale, mais aussi Yasmin et Yaz, pour lesquelles le groupe allemand a essuyé une tempête l’été dernier au Canada et aux USA et a du verser 400 millions de dollars aux seules plaignantes américaines...
  • Le patch quand il est trop dosé (Evra notamment)
  • L’implant (contient un progestatif qui n’a pas été testé et provoque des saignements chez 40% des femmes, qui finissent par le retirer).
  • Les stérilets hormonaux.
Et les effets collatéraux, qui en parle ?
Des millions de femmes utilisent chaque jour la pilule : il en résulte une pollution chimique - via les urines et les eaux usées - de l’eau du robinet mais aussi des terres, des rivières... En l’occurrence, les molécules oestrogéniques ont envahi la nature, ce qui explique que certaines espèces se féminisent comme les poissons... et les hommes. Et ce n’est que l’une des conséquences possibles...
Cet impact environnemental colossal laisse penser qu’il faudra bien un jour concevoir des contraceptifs non chimiques, voire de se passer des hormones tout court.
Un tabou qu’il faudra bien lever
Mais la pilule c’est tabou. Pour un journaliste comme moi, c’est une affaire à se casser les dents : comment remettre en cause cette victoire de la femme sur sa sexualité ? Comment ne pas essuyer les foudres des féministes ?
La pilule, c’est la liberté sexuelle et un grand bien face au risque d’IVG.
Mais quel asservissement chimique aussi pour les femmes (qui en plus y perdent sans le savoir une partie de leur libido) ? Et quelle injustice vis-à-vis de leurs compagnons qui continuent à se la couler douce ?
Il faudra en finir avec « La pilule pour toutes », cette exception française. Si on considère l'utilisation globale de moyens contraceptifs dits modernes et réversibles que sont la pilule et le stérilet (cuivre et hormonal), elle est d'un peu plus de 38% en Allemagne et d'environ 60% en France !
Qui aura le courage de dire tout ça ?
Vous n’êtes pas obligés de me croire (je ne suis que journaliste), mais le ver est dans le fruit et l’on ne pourra faire l’économie de l'éliminer. C’est non seulement de la santé féminine qu’il en va mais bien plus, d’un véritable enjeu de société.
Quel médecin, quel lanceur d'alerte, quel grand ponte, aura le courage de le dévoiler au grand jour et la force de se faire entendre des journalistes ?
Prenez soin de vous, Dominique VIALARD

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